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La fondation d’une véritable communion (Actes 2:42-47)

« Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » Une véritable communion nécessite un lien commun qui soit fondé sur la vérité. La doctrine des « apôtres » est décrite par l’apôtre Paul comme étant le fondement sur lequel l’église (tous ceux qui sont élus, rachetés et appelés) est édifiée, Jésus-Christ étant la Pierre angulaire (Éphésiens 2.20). Jean a écrit « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu (2 Jean 1.9). La véritable communion (koikonia) va bien au-delà d’un simple partenariat. Seuls des pécheurs attirés et amenés à la repentance par l’Esprit de grâce peuvent être d’un même esprit, de même cœur et unis spirituellement. Rendus conscients de leur condition de pécheurs et de leur besoin de repentance devant Dieu, ils en rendent témoignage par le baptême (Actes 2.38). Ils confessent ainsi du sacrifice efficace du Seigneur Jésus qui les a rachetés du péché au prix de son sang versé à la croix, ayant été pleinement et gratuitement justifiés pour toujours (Romains 5.9-11). Telle est la doctrine des apôtres…12 apôtres, mais une seule doctrine, celle de JésusChrist crucifié.

Le même apôtre déclare en 1 Jean 1.3 « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ ». Ceci se réfère à l’alliance éternelle entre le Père et le Fils, ce dernier « se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » Philippiens 2.8). Et « la nouvelle », au verset 5 suivant, est exclusive et unique. Elle peut se résumer dans les trois points distincts suivants :

1. La SAINTETÉ DE DIEU ne peut être altérée, « c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres » (v. 5).
2. La JUSTIFICATION par le sacrifice accompli à la croix, « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (v. 7 à 9).
3. La CONFESSION DES PÉCHÉS (v. 9-10) qui est la constatation de sa condition de pécheur et de son besoin d’un Sauveur. C’est de reconnaître pour vrai ce que Dieu lui-même déclare dans sa Parole, par l’Esprit de Dieu. Il « est fidèle et juste pour nous les pardonner », non pas à cause de notre « acte » de repentance, mais pour la seule raison de l’Œuvre du Seigneur Jésus-Christ accomplie à la croix. Le sang de Christ seul a purifié et purifie encore de toute iniquité, « car toute notre justice est comme un vêtement souillé, (Ésaïe 64.6). Ayant été illuminé par l’Esprit, nous ne voyons plus aucune justice en nous-mêmes (Romains 3.10), mais reconnaissons que toute la Justice de Dieu se trouve en Christ crucifié pour nous. « Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa Parole n’est point en nous », (1 Jean 1.10).

La véritable adoration ne peut être fondée que sur la Personne et l’Œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Lui seul a pu satisfaire pleinement la Justice de Dieu le Père, ce qui est révélé par l’Esprit de grâce. Sans cette unité en Christ, il ne peut y avoir de véritable adoration. En 1 Jean 1.6 nous lisons, « si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité ».

Plusieurs professent avoir un esprit d’adoration, alors qu’ils continuent à marcher dans les ténèbres (aveuglés, incrédules et croyant à la justice de leurs œuvres). Ils ne pratiquent pas la vérité et ne se soumettent pas au commandement de Christ, la Vérité. Toujours dans les ténèbres, ils ne veulent pas renoncer à leurs œuvres mauvaises et marcher par la foi en Christ, la Lumière, sur lequel Dieu le Père a imputé sa Justice à la croix. La véritable Adoration est le Fruit de l’Œuvre de Christ qui a réconcilié « l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix », (Éphésiens 2.16).

Le Fruit de la véritable Adoration

V. 42 à 47, « dans la FRACTION DU PAIN» (partageant la nourriture dans leur maison, la sainte cène, ou l’unique Pain de Vie spirituel révélé dans la Parole et dans leur cœur)