
00:00
00:00
00:01
Transcript
1/0
nous poursuivons notre réflexion sur le thème de l'année qui est d'être animé d'un amour toujours plus grand. Et c'est ce que nous voulons, nous avons appris ce verset, nous apprenons ce verset où l'apôtre Paul prie que les croyances rois et un amour qui augmente de plus en plus. Et l'amour n'est pas quelque chose de stagnant. L'apôtre Paul disait aux Thessaloniciens qu'ils avaient appris de Dieu comment ils devaient s'aimer. Et puis il disait même, j'ai pas besoin de vous écrire même au sujet de l'amour fraternel parce que vous avez vous-même appris de Dieu comment il faut vous aimer. Et puis il dit, c'est là ce que vous faites, vous vous aimez. Et puis il ajoute tout de suite après, abonder toujours plus dans cet amour. Donc nous sommes appelés à grandir dans cet amour. Mais qu'est-ce que l'amour? Et qu'est-ce que l'amour pour les frères? Vraiment. Et c'est peut-être si on nous demandait, est-ce que vous aimez les frères? Bon, je crois qu'on dirait Peut-être pas autant qu'il faut, mais je pense que oui. Certainement, on a un peu raison là-dessus. Mais il ne faut pas seulement se fier à notre sentiment pour savoir ce qu'est l'amour. Il faut savoir si on aime, comme l'Écriture nous demande d'aimer. Il faut se fier à l'Écriture, à ce que Dieu nous dit dans l'Écriture. Et si vous lisez les Épitres de Jean, un Jean, deux Jean et trois Jean, eh bien vous verrez qu'il est beaucoup question d'amour. D'ailleurs Jean est appelé l'apôtre de l'amour. Il est écrit comme celui que Jésus aimait, c'est écrit comme ça dans l'évangile de Jean, mais en même temps il est celui qui avait la tête penchée sur la poitrine de Jésus et celui qui est appelé l'apôtre de l'amour. Alors nous voulons lire ce matin dans la première épitre de Jean, première épitre de Jean, un passage où l'apôtre Jean parle de l'amour. L'apôtre Jean, en même temps qu'il est l'apôtre de l'amour, je crois qu'il est l'apôtre du, comment je vais dire ça, du blanc et du noir, quelque part. On parle parfois de certains peintres qui ont fait des tableaux, qui ont peint en clair-obscur. Le clair-obscur, clair ça veut dire pas tout à fait forcément lumineux, obscur c'est pas tout à fait noir, mais l'apôtre Jean quand on lit, lui c'est toujours très tranché, c'est ou noir ou blanc. Et il encourage les chrétiens qui peut-être ont besoin d'encouragement, peut-être doutent même de la réalité de leur salut en leur fournissant des tests pour savoir s'ils sont de Dieu, s'ils ne sont pas de Dieu, s'ils marchent dans la vérité ou dans le mensonge, s'ils sont dans la lumière ou dans les ténèbres, s'ils sont morts, s'ils sont vivants. C'est comme ça qu'ils parlent. S'ils aiment ou s'ils haïssent. Et c'est ce qui frappe quand on lit surtout la première épître. Vous vous rappelez quand il dit la nouvelle que nous avons apprise de lui c'est que Dieu est lumière et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. Et puis il dit nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Donc c'est toujours très tranché, très binaire. Mais il propose des tests forts pour pour qu'on puisse avoir la certitude que nous sommes là où il faut être. Et c'est toujours une chose terrible que de croire que l'on est sans être et puis de se tromper. Donc nous voulons considérer aujourd'hui ce qu'il dit dans ce texte que nous allons lire. Regardez un peu l'amour pour les frères, sa nature, sa motivation et sa manifestation. 1 Jean chapitre 3 Nous allons lire à partir du verset 11, 1 Jean chapitre 3, à partir du verset 11. Il dit « Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Cain qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas, frère, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque est son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, Comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n'aimons pas en parole et avec la langue, mais en action et en vérité. Par là, nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et nous rassurerons nos cœurs devant Lui. Car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et Il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de Lui parce que nous gardons Ses commandements et que nous faisons ce qui Lui est agréable. Et c'est ici le commandement. que nous croyons au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donné. Celui qui garde ces commandements demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui, et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné. Voilà jusqu'ici, mais nous allons considérer les versets 11 jusqu'au verset 18. Alors, je pense que vous avez pu voir que l'apôtre ici, ce qu'il fait, c'est qu'il encourage les croyants et qu'il leur donne ici un test pour savoir s'ils sont vraiment ce sont vraiment enfants de Dieu. On n'a pas lu le verset 10, mais si vous regardez le verset 10, vous allez voir qu'il dit « C'est par là que se font connaître, reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, ni celui qui n'aime pas son frère. » Et il va faire un certain nombre de choses ici, il va dire un certain nombre de choses ici pour encourager ses croyants, mais pour leur fournir un test fiable concernant leur relation avec Dieu. Alors, ce qu'il va montrer dans un premier temps ici, c'est que l'amour pour les frères, eh bien, découle ou est une question de filiation, aimer, ça veut dire aimer vraiment les frères comme la créature le demande, et bien découle d'une filiation particulière. Ici, ça découle d'une filiation particulière. C'est par là que se font connaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu. Donc il parle ici d'une filiation, d'une descendance ici. non plus celui qui n'aime pas son frère. Donc celui qui n'aime pas son frère, il ne descend pas de Dieu, il ne vient pas de Dieu. Car ce qui est dès le commencement, ce que vous avez entendu, verset 11, dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres et ne pas ressembler à Caïn qui est du malin. Il dit que celui qui n'aime pas, il n'est pas de Dieu. Sous-entendu, celui qui aime, il est de Dieu. Et il ne doit pas ressembler à qu'à un qui lui est du diable. Et donc, aimer, aimer, c'est une question de filiation, de qui à qui est-ce qu'on est affilié, de qui est-ce que l'on descend. L'amour et la haine, comme s'il disait cela, l'amour et la haine sont deux dispositions opposées mais qui témoignent de deux filiations spirituelles différentes. L'amour et la haine sont deux dispositions opposées qui témoignent de deux filiations spirituelles différentes. les enfants de Dieu et les enfants du diable sont reconnaissables. Ils sont reconnaissables par quoi ? Par leur comportement extérieur et en particulier par leur comportement extérieur envers les autres, envers le frère. Et c'est pour cela qu'il prend ici l'exemple de Caïn. Il dit Caïn qu'il ne faut pas lui ressembler. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a fait Caïn ? Il a tué son son frère, donc il le présente un rapport avec son frère et il dit qu'il a tué son frère parce qu'il descendait lui du malin, d'accord? Il avait le diable pour père, il a tué son frère, voilà ce que ça veut dire. Donc il dit, vous, vous devez vous aimer, c'est le commandement que vous avez dès le commencement, tu dois aimer ton frère et ne pas ressembler à qu'un, parce que lui, il a Diable pour père, vous vous avez, Dieu pour père. Ainsi se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable par la relation, par les rapports, on pourrait dire, qu'ils entretiennent avec leurs frères. On voit ici que le rapport aux frères est très important. Le chrétien, donc, est appelé à ne pas agir envers son frère comme Caïn a agi envers son frère. Ici, le chrétien est de Dieu, et par conséquent, il aime son frère. Et donc, la filiation de Caïn motive, on pourrait dire, son acte envers son frère, et son acte envers son frère révèle sa filiation. Et de même, on pourrait dire que pour le chrétien, sa filiation à Dieu motive son comportement envers les frères, et le comportement envers les frères, normalement, doit révéler qu'elle est sa filiation, à qui il appartient. Et Jésus soulignait cela quand il parlait aux pharisiens. Vous vous rappelez, il disait ceci en Jean 8.44, il disait « Vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père ». On accomplit les désirs de celui de notre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne se tient pas dans la vérité. Et parce qu'il n'y a pas de vérité en lui, lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et perdu mensonge. Et c'est ce qu'a fait Caïn, n'est-ce pas ? Meurtrier et mensonger, dit Dieu concernant Satan. Et Caïn, il a fait cain, il a tué son frère et puis quand Dieu lui demande où est ton frère, il meurt. Il dit, je ne sais pas, si je suis le gardien de de mon frère, n'est-ce pas ? Et Jean va quand même plus loin dans ce qu'il dit ici. Il pose une question, il dit il a tué son frère, il descendait du Malin, il a tué son frère. Mais pourquoi est-ce qu'il a tué son frère ? Et il ne nous laisse pas réfléchir à la réponse, il donne la réponse. Il dit parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes. Alors si vous lisez Genèse chapitre 4, où est rapporté l'histoire d'Abel et de Cain, Le texte ne dit pas en Genèse pourquoi il l'a tué véritablement. Ici, Jean nous donne une motivation, la motivation qui a amené Caïn à tuer son frère Abel. Je vous lis par exemple ce qu'il dit en Genèse, chapitre 4, versets 3 et 5. Il dit « Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'éternel une offrande des fruits de la terre et Abel, de son côté, en fut une des premiers nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité et son visage fut abattu. » Puis après, le texte dit qu'il a tué son frère. Mais ici, Jean nous dit pourquoi est-ce qu'il le tua ? Parce que ses œuvres étaient mauvaise et que celle de son frère était juste. Quelque part, ici, il permet de voir cette motivation et il dit que c'était la haine et la jalousie et l'envie à cause des œuvres justes de son frère. Parce que son frère était plus juste que lui dans ce qu'il faisait. Et c'est l'envie, la jalousie qui le pousse au meurtre. Et la Bible dit que c'est par exemple par envie que les chefs religieux ont livré Jésus, parce qu'il était juste, plus juste qu'eux. Et l'envie, la jalousie les a poussés à le livrer. Et donc le rapport entre, c'est comme si le rapport entre Cain et son frère ici, ça anticipe le rapport Qu'entretient le monde envers les enfants de Dieu ? Le monde n'aime pas les enfants de Dieu. Si vous trouvez que le monde aime les chrétiens, vous vous trompez de monde, peut-être. Ou vous savez pas ce que c'est qu'un chrétien. Mais nulle part, on voit le monde, on n'a jamais vu le monde aimer les chrétiens, les enfants de Dieu. Je me souviens avoir entendu une émission il n'y a pas très longtemps, c'est une journaliste qui se dit athée, mais elle regarde un peu ce qui se passe dans le monde, elle intervient souvent, et après elle décrit une injustice par-ci, une injustice par-là, et dans son discours elle a dit « mais les personnes qui sont les plus persécutées dans le monde, ce sont les chrétiens ». Elle a dit comme ça. Elle n'a rien à voir avec les chrétiens. Elle dit que les personnes qui sont les plus persécutées à travers le monde, ce sont les chrétiens. Et c'est sorti de la bouche de quelqu'un qui s'affirme profondément athée. Mais l'écriture même le soutient aussi. Jésus, dans Jean 15, et Jean le sait bien, lui qui écrit cet épisode, dans Jean 15, versets 18 et 19, il dit ceci, « Si le monde vous hait, Sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais parce que vous n'êtes pas du monde et que je vous ai choisi du milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait. Et ce que Jean est en train de dire, il dit, le monde hait le chrétien. Il a de la haine pour le chrétien. Mais le chrétien ne peut pas avoir de la haine pour un autre chrétien. La particularité du chrétien, c'est que là où le monde a de la haine pour le chrétien, les chrétiens ont de l'amour entre eux. Le reste du monde a de la haine pour le chrétien. Les personnes sur la Terre qui aiment les chrétiens, ce sont les chrétiens. Ceux qui aiment les enfants de Dieu, ce sont les enfants de Dieu. C'est ce qu'il est en train de dire ici en substance. Dans sa prière, dans Jean chapitre 17, que nous étudions le mardi soir, Jésus dit ceci, au verset 14, il dit « Je leur ai donné ta parole et le monde les a haïs ». Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas du monde. Comme moi, je ne suis pas du monde. Jésus a dit à un moment donné, si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais parce que vous n'êtes pas du monde, le monde, eh bien, il va vous haïr. Et Jean ajoute dans le passage que nous avons lu au 1 Jean 3 au verset 13, il dit « Ne vous étonnez donc pas frère, si le monde vous hait ». Vous ne devez pas trouver que c'est une surprise, je fais tout bien, je suis chrétien, je vis justement, je paie mes impôts, je fais... Et le monde me hait, d'accord ? Et bien Jésus dit « Ne vous étonnez pas, Pierre Jean dit « Ne vous étonnez pas si le monde vous hait ». parce que vous n'êtes pas du monde et le monde il aime ce qui est à lui. Il aime ce qui est à lui. Donc que le monde haïs le chrétien est une chose mais il ne doit pas en être ainsi entre les chrétiens car ils sont enfants de Dieu et non enfants Et donc par là se font reconnaître les enfants de Dieu, c'est qu'ils aiment les autres enfants de Dieu. Ils font ce que le monde est incapable de faire. Ils font le contraire de ce que le monde fait. J'en dis donc aux chrétiens qu'ils obéissent à une autre loi, à un autre commandement qu'ils ont dès le commencement, à une autre disposition spirituelle. La loi qui les régit Ce n'est pas celle de la haine qui pousse au meurtre, mais c'est celle de l'amour pour les frères qui pousse, non pas à ôter la vie comme Caïn l'a fait, mais à donner sa vie comme Christ l'a fait. C'est ce qu'il est en train de leur montrer ici. Car ce qui vous a été annoncé verset 11, c'est ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres. Voilà quelle est la loi pour le croyant ici. Donc l'amour pour les frères c'est vraiment une question de qui à qui on appartient. Le chrétien appartenant à Dieu doit aimer les enfants de Dieu. Mais aussi on peut souligner ceci dans ce passage, c'est que l'amour pour les frères est une évidence de la nouvelle naissance. Jean cherche à montrer dans cette lettre, à donner de l'assurance aux croyants qu'ils sont des enfants de Dieu. 1 Jean 5.13 dit, on peut regarder 1 Jean 5.13 ici, Il dit « Je vous ai écrits ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » Il veut qu'il le sache et il donne des tests, des critères, des évidences pour affermir en eux cette assurance. Et au verset 14 de 1 Jean 3,14, il dit donc « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et celui qui n'aime pas demeure dans la mort ». Donc l'amour pour les frères est une évidence de la nouvelle naissance. Si on demandait de de trouver qu'est-ce qui, pour nous, est une évidence que l'on est né de nouveau, que l'on est un croyant. On pourrait trouver, je pense, beaucoup de choses. On témoigne, on lit la parole, on est assis dû au culte, plein d'autres choses. On a une joie, on a une paix. Et toutes ces choses sont certainement justes, mais Jean ne les donne pas comme critères parce qu'ils ne sont pas suffisamment fiables. On pourrait dire mais on sert, on fait beaucoup de choses, on est investi, on prêche, on évangélise. Ce sont de bonnes choses, mais ce ne sont pas des critères fiables. Ici, il donne un critère en disant, nous savons Nous savons, nous avons la connaissance, la certitude, la conviction en tant qu'enfant de Dieu que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères. Il ne serait jamais venu à l'idée de penser ça. Le fait d'aimer les autres, les frères, eh bien c'est une évidence de la vie éternelle. Passer de la mort à la vie pour Jean ici, c'est Être un chrétien, c'est être né de nouveau. J'en reprends le langage de Jésus lui-même. Si on lit en Jean 5, 24, je vous dis ce que Jésus a dit. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais... » Qu'est-ce qu'il dit ? « Il est passé de la mort à la vie. » C'est Jésus lui-même qui dit ça. Voilà le croyant, il est défini comment ? Il a la vie éternelle, il ne vient plus en jugement, ça veut dire qu'il est passé de la mort à la vie. Et Jean dit que nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères. Donc l'amour pour les frères, Par l'amour pour les frères ici, Jean affirme que les enfants de Dieu ont en eux-mêmes ce témoignage qu'ils sont nés de nouveau. Mais il s'agit de l'amour pour les frères. Il ne s'agit pas ici de l'amour en général, pour tous les gens que l'on rencontre. Pour le voisin, c'est une bonne chose. Pour le prochain, c'est une bonne chose. Il parle particulièrement du fait d'aimer les frères. Ce n'est pas évident d'aimer les frères. Parfois, c'est plus facile d'aimer le voisin. qu'on ne voit pas beaucoup. Il y a dans toutes les églises des problèmes parfois de relations qu'on a les uns avec les autres. Parce que ce n'est pas facile d'aimer même les frères. Et pourtant, j'en dis ici que ceux qui aiment les frères, particulièrement parce qu'ils sont frères, la Bible insiste là-dessus, c'est le fait qu'ils sont frères et qu'on aime en tant que frères. Là où le monde va les haïr, le chrétien va les aimer, il dit. Quand on aime le frère, quel qu'il soit, qu'il soit d'une langue différente, qu'il ait des habitudes différentes, qu'il s'habille différemment de nous, qu'il pense différemment, qu'il ait des opinions qui sont différentes des nôtres, il importe. qu'il soit simplement notre frère et nous devons l'aimer. Si nous l'aimons et nous sommes capables de faire fi de toutes ces choses-là, simplement parce que c'est notre frère. Et quelqu'un dit, j'ai lu cette histoire, quelqu'un qui racontait, un petit garçon qui portait son petit frère, mais qui était relativement, ils n'avaient pas une grande différence d'âge, et son petit frère était lourd à porter, et puis un adulte, et puis là, il peine, il peine à le porter, L'adulte lui dit mais tu trouves pas que c'est trop lourd pour toi ? Il dit non c'est pas trop lourd, c'est mon frère. C'est un peu ça, rien n'est trop lourd quand il s'agit de notre frère. C'est ça que Jean dit ici. Il dit et nous savons que quand nous sommes dans cet amour où peu importe qui c'est, il suffit qu'il soit notre frère, peu importe de quel coin de la planète, il se trouve. S'il arrive ici, c'est mon frère, pour la simple raison qu'il a l'Esprit de Dieu en lui, que nous avons été incorporés dans le même corps, que nous sommes au bénéfice du même sang qui a coulé à la croix, de la même personne, nous avons le même Père. Il dit rien que pour cette raison. Quand vous les aimez, quand vous les aimez précisément parce que ce sont des chrétiens, il dit ça c'est une assurance que l'amour de Dieu est en vous. Parce qu'ailleurs, ils ne sont pas aimés précisément parce qu'ils sont des enfants des enfants de Dieu. Donc l'amour en ce sens, pour les frères, est une évidence de la nouvelle naissance. D'ailleurs, Jean le dit à plusieurs endroits. Regardez dans 1 Jean 2, verset 9 à 11. 1 Jean 2, verset 9 à 11. 1 Jean 2, nous pouvons lire à partir du verset 9. Il dit que celui qui prétend être dans la lumière et qui hait son frère, qui ne l'aime pas, est encore dans la ténèbre. Autrement dit, il fait de l'amour pour le frère. Pour le frère, on insiste bien ici, l'équivalent de marcher dans la lumière. Verset 10, « Celui qui aime son frère demeure dans la lumière et aucune occasion de chute n'est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, il ne sait pas où il va parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » Encore une fois, ce côté noir ou blanc, ténèbre ou lumière, il n'y a pas d'intermédiaire avec Jean ici. Et puis, regardez aussi en chapitre 3, verset 10, on a lu, verset 14, on l'a vu, mais en chapitre 4 et au verset 7 et 8, 1 Jean 4, verset 7 et 8, il dit « Bien-aimés aimons-nous les uns les autres ». qu'il parle bien encore des frères, qu'ils appellent bien-aimés, il dit, nous les uns les autres, car l'amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. S'il n'aime pas son frère, il n'a pas connu Dieu. C'est aussi tranché que ça pour Jean. Et cette vérité-là, elle ressort elle-même dans ce que Jean soulignait aussi par rapport à Ékaïn. Dans la Nouvelle Naissance, l'Esprit Saint, on le dit, vient habiter dans le croyant. Un Jean 4.13, on peut regarder rapidement, il dit Ceci, nous connaissons que nous demeurons en lui et qu'il demeure en nous parce qu'il nous a donné son esprit. Le croyant, c'est celui à qui l'esprit a été donné. Mais nous avions vu la dernière fois L'esprit, la Bible décrit l'esprit, décrit le fruit de l'esprit. Quel est le premier aspect du fruit de l'esprit ? C'est l'amour. Le fruit de l'esprit, c'est l'amour. Et donc, l'esprit qui réside dans le cœur, ici, produit l'amour et particulièrement l'amour pour les frères. Et donc, Jean dit qu'il faut chercher la réalité de notre relation avec Christ dans la relation que nous entretenons avec nos frères. Est-ce que nous les aimons? Jean Calvin disait ceci concernant 1 Jean 3, 14 que nous sommes en train de regarder. Il dit personne n'aime sincèrement ses frères à moins qu'ils ne soient régénérés par l'esprit de Dieu. Personne n'aime sincèrement ses frères à moins qu'ils ne soient régénérés par l'esprit de Dieu. Et donc il ajoute, j'en conclue donc à juste titre que l'esprit de Dieu qui est vie, habite dans tous ceux qui aiment les frères. Conclusion du genre, c'est que l'esprit de Dieu habite dans ceux qui aiment les frères parce qu'on n'aime pas réellement les frères à moins d'avoir l'esprit de Dieu. L'amour qui est commandé ici, ce n'est pas simplement un amour général pour tout le monde. Ce n'est pas quelque chose qui relève des affections simplement naturelles. C'est quelque chose de surnaturel que l'Esprit de Dieu produit en nous. Parfois on dit mais les gens du monde ils sont capables d'aimer autant que les chrétiens. Si on parle d'amour naturel, oui, d'affection naturelle, oui. Mais si on parle de cet amour qui provient du fait que l'Esprit de Dieu vit dans le cœur et qu'il répand dans le cœur l'amour de Dieu, qu'il est capable d'aimer les frères, et ce particulièrement parce qu'en eux il y a l'esprit de Dieu qui vit, et bien il dit non ça, il faut l'esprit de Dieu pour cela. N'importe qui ne peut pas aimer comme cela et Dieu veut que ses enfants se démarquent par cet amour qu'ils manifestent les uns envers les autres. Trois gens, on voit que la vérité L'apôtre Jean dit que chez Gaius, un homme qui s'appelait Gaius, il y avait la vérité. Il dit qu'il y a une vérité qui était en lui, que des gens rendent témoignage de la vérité qui est en lui. Et je vous lis, il dit, j'ai été fort réjoui lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi. Et puis plus loin, il dit, bien aimé, tu as agi fidèlement dans ce que tu as fait pour ces frères et même pour les frères étrangers. lesquels ont rendu témoignage de ta charité en présence de l'église. Il dit, je me réjouis de voir la vérité qui est en toi, l'évangile qui vit en toi. Et puis il dit, les frères ont rendu témoignage de l'évangile qui est en toi. Ils ont rendu témoignage de quoi ? Ils ont rendu témoignage de ton amour pour les frères et même pour les frères étrangers. C'est ça qu'ils ont vu. Et à partir de cela, Ils ont déterminé qu'il y avait une réelle vie spirituelle dans Gaius. L'apôtre Paul dit affinément aussi la même chose, il dit « Je rends continuellement grâce à mon Dieu faisant mention de toi dans mes prières parce que je suis informé de la foi que tu as au Seigneur Jésus et de ton amour pour tous les saints. Si vous informez de la foi, vous ne pouvez s'arrêter pas là. Il y a une foi qui se manifeste par l'amour pour tous les saints. Comme l'apôtre Paul le disait en Galate, la foi qui est agissante par l'amour. C'est ce qu'il a vu ici chez ces personnes. Donc l'amour, véritable pour les frères, est une évidence du salut. Mais aussi on peut voir dans ce passage que le sacrifice de Christ C'est à la fois la révélation, la motivation et la mesure ou la norme de notre amour pour les frères. Le sacrifice de Christ, c'est la révélation, la motivation et l'amour et la norme de notre amour pour les frères. Au verset 16, nous lisons ceci, 1 Jean 3, 16. « Nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous. Comment est-ce que vous avez connu l'amour ? C'est quoi l'amour ? On pourrait faire de la poésie, beaucoup en font, ce que c'est que l'amour. C'est le papillon qui vole, c'est pas quoi. Vous pouvez imaginer plein de choses que les gens peuvent dire. Mais j'en dis, je vais vous dire comment vous avez connu l'amour. Vous l'avez connu comme ça et pas autrement. Et comment vous l'avez connu ? par le sacrifice de Jésus Christ et par le fait qu'il a donné sa vie pour nous. C'est là ce que veut dire aimer. Comme s'il disait cela. C'est rien d'autre. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pliez en quatre. Si vous voulez avoir une définition correcte de ce que c'est que l'amour, vous devez venir au sacrifice de Christ, du fait qu'il a donné sa vie pour les autres. Je me souviens, j'ai discuté une fois avec un collègue il y a quelques années de ça, on revenait, on avait interrogé des étudiants dans une autre ville et on avait un long chemin, c'est presque près de Fontainebleau, donc on avait un long chemin en train. Et puis en discutant, bon, il savait que j'étais passeur d'une église, on discutait de l'Évangile, et puis il me dit, mais si ton fils te dit qu'il veut épouser... Ok, je lui dis que ton fils il est chrétien, ok, d'accord. Si ton fils te dit qu'il veut épouser quelqu'un qui n'est pas chrétien, qu'est-ce que tu dirais ? Est-ce que tu serais d'accord ? Je lui dis comme ça. Pas pourquoi cette question t'est venue, mais en tout cas, et je lui dis, non il me dit voilà ça c'est le manque d'amour ça c'est un manque d'amour et voyez et c'est comme ça les gens réagissent ils ont une idée de ce que c'est que l'amour si les gens s'aiment si on pense que c'est bien eh bien ne pas vouloir le bonheur des gens pour lui c'était comme ça qu'il avait interprété après c'est un manque d'amour ça veut dire que cet homme il avait une conception de ce que c'est que l'amour dans son esprit. Beaucoup ont une conception de ce que c'est que l'amour. D'accord ? On a vu les manifestations qu'il y avait eu pour le mariage pour tous. Parce que par amour, le mariage, il est pour tous. N'est-ce pas ? Par amour, il y a des gens qui ont abandonné leurs enfants. J'ai même entendu un chrétien me dire qu'il divorce par amour. J'ai entendu ça. parce que je l'aime, je préfère qu'elle ne souffre pas cette situation, je lui rends donc ça, sa liberté. Au nom de l'amour on peut, enfin de la conception de l'amour que l'on a, on peut faire beaucoup de choses. Mais j'en dis, je vais vous dire comment vous devez savoir ce qu'est l'amour. Comment vous connaissez? Dis-vous, chrétien, vous connaissez ce qu'est l'amour? Par le fait que Christ a donné sa vie pour vous. C'est la révélation de l'amour. Vous avez une révélation de l'amour en considérant ce que Christ a fait. Donc, quelque part, le sacrifice de Christ, c'est la révélation de l'amour. Nous avons connu, dit-il, cet amour. Sans sacrifice de Christ, on ne sait pas ce que c'est que l'amour, j'ose dire avec un grand A. Et donc le sacrifice de Christ, c'est la démonstration de ce qu'est l'amour. Et le croyant, eh bien, il est au bénéfice de cela. Partout dans l'Écriture, lorsqu'il est question de que Christ nous a aimés, presque aussitôt on ajoute de quelle manière il nous a aimés. Pour qu'on puisse savoir, ce qu'est l'amour. Je vous lis juste ce que l'apôtre Paul dit dans Galates 2.20, vous connaissez bien ce passage, il dit « J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même. » Il m'a aimé ? Comment il m'a aimé ? Comment je sais qu'il m'a aimé ? par son sacrifice. C'est là que je sais qu'il m'a aimé. Donc le sacrifice de Christ, ici, nous révèle ce qu'est vraiment l'amour. Mais le sacrifice de Christ, c'est aussi la motivation pour que nous puissions aimer les frères. Nous savons, dit l'apôtre Jean, nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous, nous aussi, Nous devons donner notre vie pour les frères, nous aussi. Puisqu'il l'a fait, c'est une motivation pour nous à le faire. Pourquoi est-ce que nous devons aimer les frères ? Parce que Christ a accompli ce sacrifice pour nous. quelque part. Donc, cet amour qu'il a manifesté et la motivation, son sacrifice et la motivation aussi pour nous. Et on trouve ça encore ailleurs. Un Jean 4.11 dit bien aimer. Si Dieu nous a ainsi aimés, un Jean 4.11, nous devons aussi. Nous devons aussi. C'est une obligation, c'est une motivation pour que nous puissions aimer aussi les autres. Nous devons pardonner parce que Dieu nous a pardonnés. On trouve ce principe ailleurs dans la Bible. Ce que Dieu, ce que Christ a fait est la motivation pour que nous puissions faire pareil envers les autres. Mais le sacrifice de Christ aussi, vous pouvez le voir, c'est la mesure ou c'est la norme de notre amour pour les frères. Il n'est pas dit ici simplement Christ a souffert pour nous, il a donné sa vie pour nous, alors aimez-vous. Ce n'est pas ce que l'apôtre Jean dit. Il dit, Christ a donné sa vie pour nous, je relis le passage, nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous, nous aussi, nous devons faire quoi ? Donner notre vie pour les frères. C'est-à-dire que Ce qu'il a fait est la mesure, la norme de ce que nous devons faire aussi. Il nous a donné sa vie, donc on ne doit pas être comme quelqu'un qui ôte la vie de l'autre, mais on doit être comme Christ qui donne sa vie pour les autres. Et Jean est très explicite là-dessus. Et on lit un peu ailleurs, Dans Jean XIII, 34 par exemple, où Jésus dit « Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. » Aimer. Comme je vous ai aimé. Le comme je vous ai aimé, c'est de la même manière, avec la même mesure. C'est ce que Dieu attend de nous. C'est ce qu'il attend des personnes qui ont reçu son amour. Un peu comme ce débiteur, vous vous rappelez, qui avait remis sa dette à un serviteur, et puis ce même serviteur avait quelqu'un d'autre qui lui devait de l'argent, n'est-ce pas? Et puis, alors que lui, sa dette lui a été remise, et bien, Lui, il a molesté le troisième en exigeant qu'il lui remette la petite somme qu'il lui devait, alors que lui, son maître lui a remis une grande somme. Et la Bible dit que le maître revient et puis lui dit quoi ? Il lui dit « Je t'ai remis ta dette, ne devais-tu pas aussi ? » remettre à l'autre. C'est exactement ce que Jésus dit ici. Il dit je vous ai aimé et comme je vous ai aimé, c'est-à-dire de manière volontaire, de manière sacrificielle, eh bien vous devez aussi aimer vos frères. Donc c'est un amour qui prend des risques, un amour qui accepte de souffrir, un amour qui accepte le dérangement, un amour comme l'amour de Christ. Et lui, il dit ceci, dans Jean XVIII, il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Donc la question qui se pose à nous, c'est est-ce que nous aimons au point de donner notre vie ? C'est jusqu'à là qu'il faut être capable d'aimer. Et puis dernièrement, on va souligner ceci. c'est que l'amour pour les frères aussi se manifeste dans des actes concrets, dans les actes concrets on pourrait dire, ou dans des actes concrets, dans l'ordinaire de la vie. Le Seigneur connaît bien nos cœurs et il connaît vraiment le cœur des hommes. À mettre devant nous des objectifs élevés, offrir sa vie pour les autres, Il sait que nous risquons d'enjamber les objectifs qui sont plus facilement atteignables par nous. Et ça nous arrive souvent. On oublie peut-être ce qui est à notre portée parce qu'on garde la tête vers le sublime, le summum. On parlait à table hier, je pense, hier soir. Il y a cette femme missionnaire qui nous disait que quand elle était plus jeune, il y avait plein de jeunes femmes qui disaient « moi je veux mourir sur le champ de mission pour le Seigneur ». et on est animé un peu par cela. Et puis il dit, bon, pour la plupart, parfois, ça se termine par un mariage avec des enfants sur place. Et en fait, c'est ce que Dieu demande de faire parfois. Très peu de personnes auront besoin d'aller offrir leur vie en sacrifice pour les frères dans je ne sais où, quel endroit. Ce que Dieu demande, c'est que nous puissions renoncer à notre vie juste là où nous sommes, dans le foyer, dans l'église. Et c'est ce que l'apôtre Jean souligne ici. Regardez comment il écrit ces choses aux versets, les deux derniers versets, versets 17 et 18. Il dit « Si quelqu'un possède les biens du monde et voyant son frère dans le besoin, qu'il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n'aimons pas en parole et avec la langue, mais en action et avec vérité. Il vient de leur dire, vous devez aimer les frères comme Christ vous a aimé. De même que Christ a donné sa vie pour vous, vous devez donner votre vie pour les frères. Et puis après, il les ramène tout de suite sur la terre. Si quelqu'un possède les biens et qu'il voit son frère dans le besoin, qu'est-ce qu'il fait ? Ça veut dire, l'application c'est là. De tout ce qu'il vient de dire, il dit voilà l'application. Qu'est-ce que tu as et qu'est-ce que tu fais ? Il dit donc, quelque part, c'est comme s'il disait, aimer ses frères et donner sa vie pour eux, c'est mettre la main dans la poche. Tout simplement. Le faire avec ce que tu as à ta disposition ici. Et donc, il dit supposons qu'un frère a des biens et qu'il voit un autre dans le besoin, il le voit. D'accord ? Dieu a permis dans sa providence qu'il le sache, qu'il le voit, il a compris que c'est un réel besoin. Et lui, il a les moyens de faire correspondre ce besoin, ce moyen, cette capacité à ce besoin-là. Eh bien, l'apôtre dit, s'il ne fait rien, s'il ferme ses entrailles, s'il ferme son cœur, s'il n'a pas de compassion qui le pousse à agir, il dit, comment l'amour du Père, c'est ça qu'il dit, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Il nous laisse répondre à la question. On peut dire, oui, c'est difficile de dire qu'on a l'amour de Dieu qui vit dans nos cœurs. Et quand Dieu nous donne la capacité d'aider ou de faire correspondre notre capacité ou besoin qu'il nous permet de voir, si nos cœurs se ferment lorsque cette situation est devant nous, on peut se poser la question de la réalité de l'amour de Dieu dans nos cœurs. C'est ce qu'il est en train de dire. Alors certes, on n'aime pas autant qu'on devrait, on n'aime pas aussi bien qu'on devrait, mais il est en train de dire que c'est par ses petites ces choses concrètes de la vie ordinaire que l'on mesure la réalité de notre amour pour les frères et de notre amour pour le Seigneur. Et si on veut être animé d'un amour toujours plus grand, il ne faut pas fuir ces petits domaines je veux dire, présent, concret, de la vie ordinaire. Il ne faut pas penser simplement à ce qu'on pourrait faire de manière extraordinaire pour Dieu. Il faut simplement lui demander de nous aider à être sensibles aux besoins justes ordinaires qu'il place autour de nous. Comment nous pouvons manifester, témoigner de son amour les uns envers les autres de manière concrète dans la vie dans laquelle nous vivons. Quelqu'un a dit ceci, parfois il y a des gens que Dieu place à côté de nous, qui ont un réel besoin, ça peut être financier, ça peut être tout autre, ça peut être un besoin de connaissance, ça peut être un besoin de présence, ça peut être tout type de besoin, on a la capacité de le faire. Et nous disons, frères, sœurs, je vais prier pour toi. Et c'est une manière de dire que le cœur se referme. Et cet homme disait, pourquoi dire qu'on va prier lorsque Dieu a déjà mis l'exhaussement de notre prière dans notre poche ? Il y a des moments où on n'a pas besoin de On a besoin de prier pour la sagesse, bien sûr, je veux dire, mais on n'a pas besoin de... Quand on dit qu'on va prier, c'est pour qu'on se referme. Il y a des moments où on sait ce qu'il faut faire. Dieu nous a déjà montré ce qu'il faut faire. Il nous donne même le moyen de le faire. Il dit qu'il faut qu'on obéisse juste. Il faut qu'on obéisse juste. On a déjà prié, on a déjà demandé la sagesse. Il a ouvert les yeux sur une situation. Il faut qu'on obéisse juste. Donc pas la peine de clamer haut et fort qu'on aime, qu'on est prêts à mourir pour les frères, si on refuse de répondre aux besoins du frère en particulier que le Seigneur met sur notre chemin. J'en dis qui peut le plus, peut le moins. Si vous dites je peux mourir pour Christ, eh bien, on peut aimer simplement aussi pour Christ. Petits enfants, je termine. n'aimons pas en parole et avec la langue, mais en action et en vérité. Il dit, voilà ce qu'on doit arrêter de faire, c'est de simplement proclamer des choses, proclamer que nous aimons, de dire c'est avec amour, ou de dire je t'aime. C'est bien de le dire, il ne faut pas le dire, mais il dit, pas simplement ça, passons au stade où nous laissons l'amour de Dieu ouvrir notre cœur de compassion envers les autres et ouvrir aussi notre main, ouvrir notre foyer, notre voiture, notre temps, notre présence pour pouvoir aimer de manière concrète et de manière active les uns et les autres. Donc, si nous voulons être animés d'un amour toujours plus grand, Il nous faut prier que Dieu nous aide à ne pas aimer simplement en parole ou avec la langue, mais en action et en vérité, tout en considérant ce que Christ a fait pour nous et le devoir qui est le nôtre. Le devoir qui est le nôtre d'aimer particulièrement les frères et les sœurs en la foi. Prions. Seigneur notre Dieu, nous te remercions pour ta parole et nous te demandons vraiment de nous aider à la mettre en pratique dans notre vie. Nous avons besoin d'aimer davantage et nous reconnaissons que nous avons des progrès tous à faire et nous te remercions pour l'amour que tu nous donnes, mais nous voulons qu'il que cet amour que tu nous donnes même pour les autres, nos frères et sœurs, mais nous voulons qu'il grandisse encore davantage dans nos vies, dans nos relations et que nous apprenions à le mettre en pratique d'une manière qui t'honore et qui témoigne que tu vis en nous. Oui, que tous puissent connaître que nous sommes tes disciples en considérant comment nous avons de l'amour,
L'Amour pour les frères: sa nature, sa motivation, sa manifestation
Series Un amour toujours plus grand
Est-ce vraiment important d'aimer les frères ? Pouvons-nous le faire ? D'où vient cet amour ? comment est-il manifesté ?
Voilà le sujet de la prédication.
Sermon ID | 33251340551355 |
Duration | 52:19 |
Date | |
Category | Sunday Service |
Bible Text | 1 John 2:10-11; 1 John 3:11-18 |
Language | French |
Documents
Add a Comment
Comments
No Comments
© Copyright
2025 SermonAudio.