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필사본
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Nous avons déjà lu beaucoup de textes ce matin. Cette époque est une époque où nous aimons, nous voulons lire encore les récits de la naissance de la nativité, de l'incarnation de la seconde personne de la Trinité. Le grand risque qui nous guettent quand nous nous approchons une fois de plus de ces textes qui relatent vraiment la naissance de Jésus, c'est celui toujours d'adapter une attitude blasée, un peu je connais. On a tellement lu, tellement relu chaque Noël et plusieurs fois pendant la période de Noël, multiplié par le nombre d'années que vous connaissez, que vous avez commencé à ouvrir la Bible, ça fait beaucoup. et on devient parfois un petit peu blasé. Cette histoire de la naissance fait partie des plus connues dans nos milieux et les scènes ont maintes fois et maintes fois été jouées de manière même théâtrale. On a fait des représentations et tellement jouées que Parfois, ce que l'on connaît de l'histoire, c'est peut-être ce que l'on a retenu des représentations, plus que ce qui est dans le texte lui-même. Alors, nous prions ce matin Dieu, que Dieu bannisse de notre cœur toute prétention blasée, puis qu'il nous donne une attention renouvelée pour que nous puissions nous approcher de sa parole avec un cœur attentif. Alors je vous invite à lire dans l'évangile de Luc. On va reprendre les textes que nous avons déjà vus ce matin. L'évangile de Luc. Luc chapitre 2. Et le verset 11 de Luc chapitre 2 a été le verset qui a servi de thème sous ce mois tout ce mois de... nos cultes même, tout ce mois de décembre. Luc chapitre 2 verset 11, nous lisons verset 10 déjà. C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur. qui est le Christ, le Seigneur. Nous avons vu il y a quelques dimanches déjà, dans un premier temps, que Jésus est le Seigneur. Nous avons ensuite considéré le fait que Jésus est le Fils, le Fils unique de Dieu. Dimanche dernier, nous avons entendu plusieurs témoignages sur le fait que Jésus soit le Christ, Et ce matin, nous voulons nous attarder sur ce qui était le thème de notre temps d'adoration, de chant de louanges, et que Jésus est le Sauveur. Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Il y a beaucoup d'hommes qui ont été appelés de ce nom Sauveur. même dans la Bible. Josué, c'est la même racine, et ça veut dire aussi sauveur. Josué, fils de Nain. Il y a Josué, fils de Jotsadak, qui était à l'époque de la déportation à Babylone. Et le peuple d'Israël a connu beaucoup de sauveurs humains. Dans le livre de Néhémie, nous lisons ceci. Alors tu les abandonnard, parlons de Dieu, entre les mains de leurs ennemis qui les opprimaient. Mais au temps de leur détresse, ils crièrent à toi. et trois, tu les entendis du haut des cieux. « Et dans ta grande miséricorde, tu leur donna des libérateurs qui les sauvèrent de la main de leurs ennemis. » Donc ils ont connu beaucoup de libérateurs, des gens qui les ont délivrés, politiquement en tout cas. Mais tous ces libérateurs-là n'étaient pas le vrai libérateur, le vrai sauveur. Ils étaient une figure, une préfiguration de celui qui devait venir, le Jésus, de Nazareth le Sauveur qui est le Christ le Seigneur. Et ce nom a été donné, nous l'avons vu ce matin, par Dieu lui-même. L'ange Gabriel dit à Marie « Voici, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus avant même qu'il soit conçu. » Et puis, un peu plus tard, lorsque Jésus avait été conçu déjà dans le sein de Marie, mais pas encore né, l'ange du Seigneur est venu voir Joseph et lui a dit aussi « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit. Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Et puis il ajoute, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés, pour bien fixer quelle serait la mission de ce Jésus-là, de ce Dieu qui sauve-là. Et puis l'ange, dans le texte que nous avons lu ce matin aussi, l'ange du Seigneur vient cette fois, une fois que le Sauveur, le Seigneur Jésus est né, pour donner cette nouvelle aux bergers. Et il dit « Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ le Seigneur ». Et puis nous n'avons lu aussi que le huitième jour, lorsque les parents amènent Marie et Joseph, amènent Jésus au Temple pour être si au concit. Eh bien, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. Et donc, on comprend avec toute cette atmosphère, avec les anges, comment les choses sont annoncées, comment elles sont conduites, qu'il y a une insistance sur ce nom Jésus, celui qui est le sauveur, pas un sauveur parmi d'autres, mais le sauveur, celui que Dieu lui-même envoie, celui à qui Dieu lui-même a donné le nom. Et donc la grande et précieuse, la plus précieuse nouvelle qui soit donnée à une oreille humaine d'entendre, c'est celle-ci. Il vous est né un sauveur qui est le Christ. Le Seigneur. Prenez toutes les bonnes nouvelles. Peut-être que vous avez ce que vous pensez devoir être une bonne nouvelle pour cette année 2017 qui vient. Il ne pourra pas y avoir une plus grande nouvelle que celle-ci. C'est la plus... la plus profonde, la plus vraie des bonnes nouvelles qui aient pu être données à des hommes. Il vous est né un Sauveur qui est le Christ le Seigneur. Ce n'est pas un Sauveur comme Josué. Le prince, l'épître aux ébouedis, c'est le prince du salut. Le prince du salut. Donc ce n'est pas n'importe lequel. Mais je voudrais peut-être voir quelques petites choses à travers cela ce matin. Relever quelque chose en rapport avec ce nom de sauveur. Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Je crois que ce nom de Sauveur, cette annonce, cette bonne nouvelle nous renvoie quand même à plusieurs choses. Premièrement, la première chose qui soit en rapport avec ce nom de Sauveur, c'est la condition misérable de l'homme. la condition misérable de l'homme. Lorsque les anges viennent voir les bergers dans Luc chapitre 2, la Bible dit qu'ils sont terrifiés, ils sont pleins de Alors hier soir on a médité un petit peu, on a partagé un petit peu cela à table et puis on s'est posé la question mais pourquoi est-ce qu'ils étaient dans la frayeur ? Et plusieurs choses sont ressorties, le fait que c'était un événement qu'ils n'avaient jamais vu auparavant, c'était certainement quelque chose de surnaturel et que nous avons l'habitude de voir notre monde naturel tel qu'il est mais une apparition surnaturel et quelque chose qui nous fait peur. Et puis, il y a aussi le fait que, eh bien, certainement, la manifestation de la gloire de Dieu nous renvoie toujours à ce que nous sommes fondamentalement. Et certainement ce qui a causé cette lune, on pourrait dire, profondément cette grande peur, parce que le texte dit qu'ils étaient dans une grande frière, une méga frière. C'est le mot qui est utilisé pour grande. Si vous voulez, les jeunes, vous aimez bien utiliser ces mots, méga peur. Ça, c'était la méga peur des méga peurs ici. Et c'était probablement à cause de leur état de pécheur. Quand on lit dans la Bible, Même déjà autour de l'histoire de Noël, chaque fois que l'ange est apparu, il était obligé de dire... ne craignait point. Il y avait de la crainte. Zacharie fut troublée et la Bible dit qu'il fut épouvanté lorsque l'ange lui est apparu. Et quand nous lisons dans la Bible, nous voyons à plusieurs endroits que systématiquement, à chaque fois qu'il y a une manifestation particulièrement dense et profonde de la présence de Dieu, eh bien, il y a une grande frayeur. qui apparaît de la part des hommes. Vous pouvez lire cela dans Zacharie, Ézéchiel, dans beaucoup d'autres, nous n'allons pas tous lire, mais par exemple Daniel, dans Daniel chapitre 8, il dit « J'entendis la voix d'un homme au milieu de l'hulaï, il cria et dit « Gabriel, explique-lui la vision ». Il vint alors près du lieu où j'étais, Et à son approche, je fus effrayé et je tombais sur ma face. Il y en a beaucoup d'exemples comme ça dans la Bible, où les hommes, ils tombent sur leur face quand ils sont en présence d'une manifestation de Dieu. Esaïe, lorsqu'il a cette vision dans le temple, La première chose qui... Il est saisi, pareil, de frieur, et la première chose qui sort de ses lèvres, c'est qu'il dit, malheur à moi. Je suis un homme dont les lèvres sont impures. Il dit, je suis même perdu. Il dit, je suis perdu. Et donc, la manifestation de la gloire de Dieu renvoie probablement, premièrement, à ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes, c'est-à-dire des pécheurs. Et le nom de sauveur ne peut pas être dissocié du nom de pêcheur. S'il n'y avait pas de pêcheur, il n'y aurait pas eu besoin de sauveur. Et j'aime cette phrase d'un homme qui s'appelle Adolphe Monod, il dit ceci, il dit non seulement Jésus n'est sauveur que parce que vous êtes pêcheur, mais il est sauveur dans la même proportion où vous êtes pêcheur. Autant il est un grand sauveur, autant vous êtes un grand pêcheur. Il n'est pas plus sauveur que vous n'êtes pêcheur. Et vous n'êtes pas plus pêcheur qu'il n'est sauveur. Et c'est, je crois que le dire, il vous est né un sauveur, cela doit nous faire prendre conscience. Et si nous chantons que c'est un grand sauveur, cela doit nous faire prendre conscience à quel point nous sommes de grands pêcheurs. À quel point nous sommes de grands pêcheurs. Quand on lit l'histoire de Noël ici, il y a une constante qui revient, surtout dans le cantique de Zacharie, qui parle de ce peuple qui était assis dans les Dans les ténèbres, il dit qu'une lumière s'est levée sur ceux qui étaient assis dans les ténèbres de l'ombre de la mort. Et la venue de Jésus Christ, c'est vraiment cette lumière qui, l'apôtre Jean le dit, qui est venue dans le monde pour éclairer tout homme. Jésus est, en s'incarnant, cette lumière qui est venue pour pénétrer cet état de ténèbres dans lesquelles les hommes étaient assis à cause de leur Donc le nom de sauveur met l'homme face à cette condition de pêcheur. On pourrait définir simplement tous les hommes par un seul mot. Pêcheur. Tout le reste, c'est que de l'enjolivement. David a dit « Je suis né dans le péché, ma mère m'a conçu dans l'iniquité ». Pour un tout petit enfant qui naît, il est pécheur. On pourrait presque mettre sur les cartes que l'on envoie lors de la naissance d'un enfant. Je vous annonce la naissance du petit Albert. Je pourrais mettre sans risque de se tromper et je vous annonce la naissance de Petit Pêcheur. Petit n'étant lié qu'au fait qu'il soit petit et pêcheur, il est pleinement. Et ça ne changerait rien, ce serait fondamentalement vrai. Seulement on ne le fait pas. On ne le fera pas parce que ça nous dérange. Ça nous dérange même d'être appelé un pêcheur. Quels que soient les hommes, où qu'ils soient, vous pouvez toujours les décrire par ce seul et unique état. Même s'ils sont dans des sociétés civilisées, même s'ils connaissent le progrès, on connaît le progrès technique, même s'ils sont très éduqués, cela ne change rien dans la condition. Vous serez un pêcheur cultivé, vous serez un pêcheur éduqué, vous serez un pêcheur connecté, mais vous serez quand même un pêcheur. Et même si vous êtes chrétien, vous serez un chrétien pécheur. C'est le seul mot qui puisse nous définir fondamentalement. Et l'homme n'admet pas facilement qu'il est un pécheur, n'est-ce pas ? Il veut bien admettre qu'il n'est pas parfait. mais il a du mal à reconnaître qu'il est un pécheur. Parlez à quelqu'un dans la rue et puis dites-lui qu'il commet des erreurs ou qu'il a commis une erreur ou qu'il a fait une faute ou qu'il a commis une maladresse, un manquement. Ça passera. Mais dites-lui, vous avez péché. Et vous allez voir la différence. Vous allez voir la différence. Si un autre frère, un autre soeur vient vous voir, et vous dit, mon frère, ma sœur, tu as pêché. Je ne pense pas qu'on le recevra à bras ouverts. Peut-être qu'on commencera par dire, et toi ? Tu t'es vu avant ? Tu me traites de pêcheur. Alors, on dit facilement pour soi-même, je sais que je suis pêcheur. Mais si quelqu'un nous le dit, on ne l'accepte pas. On ne l'accepte pas ni dans nos foyers, ni de la part de notre épouse, de nos enfants, parce qu'on a du mal à croire et accepter que nous sommes fondamentalement des pécheurs. Mais quand nous disons Jésus est sauveur, nous devons d'abord accepter que c'est parce que nous sommes fondamentalement et foncièrement pécheurs que Jésus est le sauveur. Moi, je suis chrétien, dit certains. Eh bien, oui. Vous êtes chrétien, mais vous êtes un chrétien pêcheur, comme moi je suis aussi un chrétien pêcheur. Écoutez ce que l'apôtre Paul dit lorsqu'il est arrivé à la fin de sa vie, il dit c'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pêcheurs. dont je suis le premier. À la fin de sa vie, il dit, je suis le premier des pécheurs. Oui, Jésus-Christ est venu pour sauver les pécheurs, mais c'est parce que moi, je suis pécheur. Et il ne faut pas regarder les uns aux autres, pensons à nous ce matin, à nous ce matin. Pourquoi est-ce que le Saint-Esprit a-t-il été envoyé dans le monde ? Afin de convaincre le monde en ce qui concerne le péché aussi. C'était l'une des missions du Saint-Esprit. Et avec cet état de pécheur, il faut noter que la condamnation, le résultat de tout ça, le salaire du péché, c'est la mort, la colère de Dieu qui demeure sur le pécheur qui ne s'est pas confié en Jésus-Christ. Le Sauveur vient pour sauver d'un péril. Et ce péril, c'est la colère de Dieu. Le Sauveur vient pour nous sauver de Dieu Lui-même dans l'expression de sa colère. Et c'est pour cela que nous pouvons louer ce sauveur pour ce sauvetage parfait qu'il a accompli. Donc, pour mesurer la puissance de cette bonne nouvelle du sauveur, il nous faut prendre la mesure vraiment, autant que possible, de la réalité tragique de notre situation, de notre état, de notre identité, de notre nature. Nous pêchons et nous aimons pêcher parce que cela, c'est notre nature. Cela, c'est notre nature. Nous sommes des enfants de colère par nature. Rousseau a dit les hommes sont bons. C'est la société qui le corrompt. La Bible dit les hommes sont mauvais et méchants par nature. Et la société est mauvaise parce que les hommes sont mauvais. Parce que la société sans hommes, ça n'existe pas. Si vous arrivez à créer une société sans hommes, il n'y aura pas de péché. Mais la société est créée par les hommes. Et c'est les hommes qui sont mauvais. Donc pensez à cela, pensons à nous-mêmes. Peut-être nous disons, moi je ne pêche pas trop, c'est vrai que je pêche un peu, mais il ne faut pas exagérer. Je ne tue pas, je ne vole pas, je ne commets pas l'adultère, Esaïe non plus. Quand il a vu la gloire du Dieu, il a dit je suis un pêcheur perdu. Peut-être nous ne commettons pas toutes ces choses, mais nous sommes dans une société extrêmement consumériste. Et peut-être nous sommes très matérialistes. Nous sommes dans une société très sensuelle. Et peut-être nous sommes très sensuels. Nous regardons ce que nous ne devrions pas regarder, etc., etc. On peut retrouver. Je peux vous faire confiance pour trouver, parce que je peux trouver chez moi-même les choses. Nous sommes fondamentalement pécheurs. C'est la première réalité à laquelle cela nous renvoie. Mais dire aussi que Jésus est le sauveur, dire quand l'ange dit il vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur, il dit que c'est une bonne nouvelle. Et la seconde chose à laquelle il renvoie, c'est la provision miséricordieuse de Dieu. D'abord, ça nous fait penser à notre condition misérable. Mais le Seigneur ne nous laisse pas dans cette condition misérable, nous. Il pourvoit pour nous un Sauveur. Et il dit aux bergers, ne craignez point, car je vous annonce une bonne nouvelle. Je vous évangélise une grande joie, textuellement, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie. C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Notez donc la miséricorde de Dieu qui pourvoit un sauveur. Les bergers sont rassurés. Leur première impression était de la peur terrible. Et les anges disent non. L'ange dit non, ce n'est pas ce que nous sommes venus. Ce n'est pas une mauvaise nouvelle que nous sommes venus apporter. En tout cas, pas maintenant. Cette première venue du Christ est une bonne nouvelle. C'est un sauveur que nous sommes venus vous annoncer. Et Dieu dans sa grande miséricorde vient rencontrer ici le besoin le plus profond de l'homme. Que faut-il à des pêcheurs perdus ? Quel est l'unique chose qu'il leur faut. C'est un sauveur. C'est un sauveur et Dieu envoie ce sauveur. Cette miséricorde de Dieu est le thème de l'adoration de Marie aussi bien que le thème de l'adoration de Zacharie. Si vous lisez, peut-être que vous n'avez pas encore lu, mais on ne va pas le faire, mais lisez chez vous tout Luc chapitre 1 et regardez particulièrement versets 50, 54 et 72. 78, il fait référence de la miséricorde de Dieu. l'éternel miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, a manifesté sa miséricorde en suscitant non pas une méthode pour nous aider à vivre ou à surmonter le péché, non pas quelqu'un qui vienne à côté de nous pour nous tenir compagnie et nous accompagner pendant ces instants, mais il a suscité, dit le prophète Zacharie, le sacrificateur Zacharie, un puissant sauveur. Luc chapitre 1 verset 68-69, Dieu nous a visités et nous a suscités un puissant sauveur. Le mot traduit par visiter ici, dans le verset 68-69 de Luc chapitre 1, c'est le mot épiskeptomai. Je ne prononce pas bien, je ne dis pas... Mais c'est juste... C'est intéressant de voir cela parce que le mot vient de deux mots épis... épiscopos. Voilà. Et ça veut dire quoi? Scope, scopos, télescope, microscope. On connaît ces mots-là. Donc c'est ça à voir avec le fait de regarder. Le microscope permet de faire quoi? De regarder dans l'infiniment. Et puis le télescope permet de regarder très très loin. Et le mot épi est là pour vraiment amplifier ce sens. Et donc le sens, on pourrait dire, c'est celui d'examiner, de mener une profonde inspection, de superviser. C'est le même mot que l'apôtre Paul emploie dans Timothée pour les anciens et les évêques. Un évêque c'est un épiscopos, c'est le même mot, celui qui surveille, celui qui supervise ici. Mais il dit que Dieu a visité, Dieu a supervisé, Dieu a examiné, Dieu a scruté attentivement et il a suscité. un puissant sauveur. Autrement dit, le sauveur qui est apporté, qui est amené, qui est offert à l'homme, il est certain qu'il accomplira parfaitement son œuvre parce que Dieu lui-même a scruté son peuple dans tous les besoins et il a pourvu le sauveur pour son peuple. un sauveur puissant car c'est un sauveur qui est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Il vous est né un sauveur. Il est né ce sauveur là. Il est rentré dans l'humanité et c'est en tant qu'enfant que les bergers sont amenés à aller le visiter, aller le voir. Donc c'est un sauveur qui est un homme. Il a fallu qu'il soit un homme. Et Pietro Zebue nous dit, en conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères afin qu'il fût un souverain, sacrificateur, miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple. Il fallait qu'il soit un homme. pour qu'il puisse porter en son corps nos péchés sur le bois. Il fallait qu'il soit un homme afin de devenir péché pour nous. Lui qui n'a jamais commis le péché. Il fallait qu'il soit un homme afin qu'il puisse compatir à toute notre Mais le texte nous dit qu'il est aussi Dieu, parce qu'il dit « Il vous est né un Sauveur qui est le Christ le Seigneur ». Et le mot pour « Seigneur », c'est Jéhovah, c'est celui qui désigne Dieu. Donc il est à la fois homme et à la fois Dieu. Et c'est pour cela qu'il est un puissant, un Sauveur. Lorsque les Juifs reprennent Jésus dans une situation où il disait à un homme, tes péchés te sont pardonnés. Les juifs, ils disent, les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner, la Bible dit en eux-mêmes, et ils disent à Jésus, qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés si ce n'est Dieu seul ? Et Jésus dit, mais je le suis. Et il dit, afin que vous le sachiez, il dit à cet homme, que le fils de l'homme a su de la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit à cet homme, lève-toi, prends ton lit et marche. Et il dit, je suis celui qui peut pardonner les péchés parce que je suis Dieu, parce qu'il est, il est Dieu. Donc Jésus est le sauveur puissant car il est l'homme pour porter nos péchés, mais il est aussi Dieu pour pouvoir épuiser la colère infinie d'un Dieu infini, pour pouvoir accomplir tout ce que la sainte justice de Dieu exigeait. Un simple homme ne peut pas le faire. Il fallait à la fois être un homme pour prendre les péchés des hommes, mais il fallait être aussi Dieu pour subir pleinement, épuiser pleinement toute la colère de Dieu et ressuscité pour que, pour notre, la Bible dit, pour notre justification. Jésus de Nazareth est le puissant sauveur qui délivre de la colère de Dieu tous ceux qui croient en lui. Un sauveur qui sauve aussi, puissant, qui sauve parfaitement. On a parlé beaucoup ce matin de mission de sauvetage en mer et parfois nous assistons à ces missions de sauvetage et les sauveteurs reviennent en disant nous n'avons pas pu faire tout ce que nous aurions souhaité faire. Nous n'avons pas pu sauver tout le monde, et même quand ils ont parfois sauvé quelques personnes, il reste encore des séquelles, dans des accidents, des fois, on sauve des gens, mais pour les sauver, on est obligé de les amputer d'un membre. Mais plus que cela, le sauvetage de cette nature n'est qu'un sauvetage temporel, parce qu'on sauve les gens de quoi ? De la mort, pour qu'ils puissent, un peu plus tard, mourir. Donc le sauvetage n'est qu'un sauvetage temporel ici. Mais celui que propose, ce dont parle l'ange ici au berger, ce n'est pas un sauvetage temporel. La joie, le sujet de joie qui est annoncé n'est pas simplement un report de la sentence. Imaginez que vous alliez voir un condamné à mort et puis que vous lui disiez, mon ami, réjouis-toi. tu ne seras pas condamné aujourd'hui, tu ne seras pas exécuté aujourd'hui, tu le seras la semaine prochaine. Je pense que vous allez augmenter sa douleur, la douleur de l'attente du jugement. Mais si vous lui dites, mon ami, réjouis-toi, tu ne seras pas exécuté parce que quelqu'un d'autre a été exécuté à ta place. Ce n'est pas la même chose. Peut-être qu'il serait un peu triste de savoir que quelqu'un d'autre a été exécuté, Mais il aura une joie particulière parce qu'il aura échappé à la guillotine ou à autre chose. Et donc lorsque l'ange vient voir les bergers, ce n'est pas pour leur donner une joie temporelle. Quand la Bible parle de joie, elle ne parle pas de choses temporelles, elle parle de choses qui ont des répercussions jusque dans l'éternité. Et donc la joie dont il est question ici, c'est une joie éternelle. Et donc c'est un salut parfait et un salut éternel qui est qui est signifié là-dedans lorsque l'ange dit « il vous est né un Sauveur qui est le Christ le Seigneur ». Il sauvera certainement, comme l'a dit l'ange à Joseph, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Il sauvera parfaitement, comme nous dit l'épître aux Hébreux. Lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible, c'est-à-dire, c'est aussi pour cela, pardon, qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui. Tous ceux qui s'approchent de Dieu par Jésus-Christ seront sauvés parfaitement. Jésus dit « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient ». à moi. Et si vous venez à Christ, placez votre confiance en lui. Le Seigneur Jésus lui-même promet qu'il sauvera parfaitement. Parfaitement. Et parfaitement, ça veut dire éternellement. Parce que l'Épître aux Hébreux aussi nous soutient que Jésus est l'auteur d'un salut éternel, écoutez ceci, c'est lui qui dans les jours de sa chair ayant présenté avec un grand cri et avec des larmes, des prières, des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, qui ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu'il fût fils, l'obéissance par les choses qu'il a apprises, qu'il a souffertes, pardon, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent, il y a une condition à obéir, à venir, à croire, à passer sa confiance, l'auteur d'un salut éternel. Hébreu chapitre 5, versets 7 et 9. Le salut accompli par Jésus de Nazareth, né d'une vierge à Marie, est un salut parfait. C'est un salut éternel, c'est un salut certain. C'est pour cela qu'il est un puissant sauveur, disait Zacharie, qui nous délivre de nos ennemis, de tous les ennemis spirituels. Alors, c'est à lui qu'il faut venir si vous voulez être sauvé. Si vous êtes là ce matin, vous ne connaissez pas ce sauveur, vous ne pouvez pas connaître de véritable joie. Tout ce qui peut se passer sur la terre, l'augmentation du salaire du patron, le triple, la prime de fin d'année, tout ce que vous voulez. Mettez tout dans un sac. Vous ne pourrez jamais connaître une joie véritable parce que vous êtes sous la condamnation, sous le couperet. La guillotine est encore sur la tête et elle peut tomber à n'importe quel moment. Mais ce qui donne la joie, c'est de savoir que Dieu a suscité un puissant Sauveur qui a Lui-même subi la croix, la souffrance de la croix, afin que tous ceux qui croient en Lui puissent être protégé, préservé de la colère à venir. C'est ce que dit l'épître de l'apôtre Paul dans l'épître aux Thessaloniciens. Il dit que ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ attendent son retour, attendent celui qui les délivre de la colère à venir. À condition bien sûr que leur confiance soit placée en lui. Et puis, Troisième chose, donc premièrement, la condition de pécheur de l'homme, cette miséricordieuse provision de la part de Dieu, le sauveur, parfait, puissant. Je crois que dans ce texte de Luc, chapitre 2, si on prend l'histoire avec les bergers, il y a une invitation pressante de de Dieu aussi. Le texte n'est pas là rien que pour nous informer, rien que pour faire une jolie histoire. Lorsque les anges reçoivent, les bergers reçoivent cette manifestation extraordinaire, ça n'est pas pour qu'ils puissent savoir qu'il y a quelqu'un qui est né à quelques encablures de là, et puis point final, le berger dit, il vous est né un sauveur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez. C'est pour vous qu'il est né. Il vient sous forme humaine pour vous ressembler, vous. Il n'est pas venu sous forme d'ange. Quelqu'un a dit, j'ai lu un texte cette semaine, quelqu'un disait, imaginez que les anges ouvrent la porte de l'enfer et puis disent à toutes ces âmes damnées, il vous est né un sauveur. Il dit, vous imaginez tout ce qui pourrait ressortir de... Voilà, que ce soit une réalité. Ce n'est pas aux anges que les anges sont venus annoncer un sauveur. C'est aux hommes, c'est à vous, berger. C'est à vous, le peuple. Et donc, ce qui est attendu ici, c'est qu'ils aillent voir ce qui se passe. C'est une invitation à venir, à expérimenter. à éprouver vraiment ce qu'ils ont entendu. Et les bergers, ils l'ont fait. Regardez, ils ont dit, allons jusqu'à Bethléem, au verset 15, ils disent, allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Voilà quelle est l'attitude qui est attendue de chacun d'entre nous. Et je veux m'adresser particulièrement à ceux qui sont ici ce matin, qui ne connaissent pas Jésus Christ. Peut-être que vous avez chanté des cantiques ce matin. C'est bien de les chanter. Je ne dis pas que ce n'est pas bien. Peut-être que vous avez ressenti une certaine joie. Peut-être. Mais si vous n'avez pas placé votre confiance en Jésus Christ, vous êtes sous le coup de la colère de Dieu. Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie. Mais la colère de Dieu demeure sur lui. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la parole de Dieu qui le dit. Et lorsque Dieu présente ce message aux bergers, en même temps, il les invite à aller. expérimenter, accepter, aller tester, croire à ce qui est annoncé. Et les bergers s'en vont. C'est pour vous, ils disent, c'est que cette bonne nouvelle est annoncée. C'est pour vous qu'il est né. Et c'est à vous que je donne le signe par lequel vous le reconnaîtrez. Donc c'est une invitation à aller voir. La Bible dit que Jésus, le fils de l'homme, est venu non pour perdre les âmes, mais pour les sauver. C'est le message de la parole de Dieu pour vous ce matin. L'apôtre Pierre, rempli du Saint-Esprit, dit « Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. » Jésus-Christ, donc c'est une invitation à aller voir celui par lequel nous pouvons être sauvés. Je l'ai déjà lu, l'apôtre Paul, à la fin de sa vie, dit que c'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue. Il faut la recevoir, cette parole. Il faut aller voir ce Sauveur. Il ne faut pas se contenter de chanter avec des chrétiens que Jésus est le Sauveur du monde. Il faut aller expérimenter que Jésus est le Sauveur du monde. Il n'y aura aucune joie pour quiconque, à moins de venir expérimenter que Jésus, comme les bergers, est vraiment le sauveur du monde. Je crois que les bergers n'étaient pas dans la joie en partant, ils l'étaient en retournant. Quand ils sont allés voir cette scène, ils ont regardé la fin du texte dans Luc chapitre 2 et au verset 20, il est dit Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant Dieu et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. Ils n'ont pas une foi basée sur une apparition angélique. Ils ont une foi expérimentale. Ils glorifient Dieu parce qu'ils ont entendu une parole et qu'ils ont expérimenté par la foi. Ils sont allés et ils sont revenus avec le cœur réchauffé. C'était conforme à ce que nous avons entendu. Le signe donné était faible. Un petit enfant mailloté, couché dans une crèche. Mais la correspondance, la conformité avec ce qui a été annoncé, certifiait pour eux qu'il est vraiment le Sauveur qui apporte une joie véritable. Et c'est ce que je vous invite à faire si vous ne connaissez pas Jésus-Christ ce matin. C'est à vous tourner vraiment vers Lui, à venir à Lui. Ceux qui connaissent Christ, eh bien, c'est une invitation à le partager aussi, parce que les bergers, ce qu'ils font, regardez au verset 18, il dit, verset 18, de quoi tous ceux qui les entendirent après l'avoir vu, verset 17, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Et tous ceux qui les entendaient furent dans l'étonnement de ce que les bergers leur disaient. C'est une invitation pour ceux qui connaissent le Sauveur. partager le sauveur. Et ce temps de Noël, pas un temps où nous devons, comme le frère l'a dit tout à l'heure, avoir nos pensées sur le matériel, ou les choses, ou les jeux, ou les Game Boy, ou les iPads, ou les, je ne sais pas moi, tout ce que vous voulez, les films, et toutes ces choses. C'est un temps où le chrétien doit être saisi par le désir de partager. Jésus est le sauveur du monde et qu'il sauve parfaitement et que c'est un puissant sauveur. et que ce sauveur-là correspond parfaitement à l'homme pécheur. Il peut le sauver et il sauvera, il le sauvera parfaitement. Que le Seigneur nous aide. Oui, Jésus est le sauveur du monde et c'est une bonne nouvelle. Il n'y aura jamais d'autres nouvelles meilleures que celle-là. Vous pouvez en être certains parce que c'est le ciel qui a déclaré que c'est une bonne nouvelle et les anges chantent gloire à Dieu. Cette nouvelle glorifie Dieu dans les lieux célestes et apporte la paix aussi sur les hommes. La Bible dit de bonne volonté de ceux qui mettent leur confiance en Jésus Christ. C'est la méga news. C'est comme ça qu'on dit, je crois, la meilleure de toutes les nouvelles. Alors que le Seigneur nous donne vraiment sa chaleur dans notre cœur pour que nous puissions partager avec ceux qui sont autour de nous, dans l'amour, dans la compassion qu'ils ont besoin d'un sauveur. Et nous aussi, nous avons besoin de continuer à aller à ce sauveur-là parce que, comme quelqu'un disait, celui qui nous a sauvés nous sauve. Nous avons besoin d'être sauvés de cette génération, de ce siècle présents et mauvais. Nous avons besoin d'être sauvés de tous ces petits péchés que nous commettons et qui sont insignifiants pour nous, qui sont quand même néanmoins des péchés. Nous avons besoin, chaque jour, d'être sauvés de nos péchés. Et la seule manière de l'être, c'est d'aller aux pieds de ce sauveur parfait, qui sauve parfaitement, qui sauve éternellement, qui sauve présentement pour confesser nos péchés et lui demander pardon. Chers frères et sœurs, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Joyeux Noël.
Jésus est le Sauveur
시리즈 Noël
Date de message : 25 décembre 2016
Sujet : La Bonne Nouvelle de la naissance du Sauveur
Texte : Luc 2:11
Prédicateur : Albert Xandry
설교 아이디( ID) | 11817710126 |
기간 | 41:34 |
날짜 | |
카테고리 | 일요일 예배 |
성경 본문 | 누가복음 2:11 |
언어 | 프랑스어 |