Hier, j'ai dit que j'allais parler pendant 35-40 minutes. Et 50 minutes après, j'ai terminé. Donc, je suis endetté un peu là. Donc, je vais être un peu plus court ce matin. Mais d'abord, voilà notre fameux Martin Luther. Mais avant qu'on commence avec Luther, j'ai oublié une chose. Hier, en fait, la plupart de ce que j'ai dit est basé sur ce livre ici. Donc c'est René Jacques Levé, un pasteur réformé qu'il a aujourd'hui auprès de son seigneur, il est au ciel. Mais c'est les origines de la réforme française dans la ville de Meaux, 1518 jusqu'à 1546. Ce livre vaut de l'heure, franchement. Et ce qui est vraiment génial, aujourd'hui il y a des douzaines et des douzaines de copies de ce livre sur internet. Donc, je peux laisser ce livre ici si vous voulez prendre le titre et l'auteur, mais vraiment ça vaut la peine. Evidemment, ça parle de l'origine de la réforme, mais ça entre en détail ce qui s'est passé dans la vie de Moët. Et là, le chapitre avec les 14 martyrs de Moët, c'est incroyable ce que le Seigneur a fait. C'est vraiment incroyable la façon que le Seigneur a transformé les vies et les gens en France à ce moment-là. Ça vaut la peine d'acheter ce livre ou au moins de piquer la copie de votre pasteur. Mais ça, je laisse ça pour vous. Aussi, j'ai commencé exprès avec une histoire de la réforme en France. Comme quoi j'ai dit, mais peut-être pas, ma femme et moi, on est venus en France en novembre 94. Et à ce moment-là, on parlait le français horriblement mal. Donc j'ai fait un peu de progrès, mais pas assez. Mais en fait, à ce moment-là, on a fait connaissance d'une jeune fille qui habitait justement à Saint-Médard. Et cette jeune fille, elle avait passé une année dans un lycée, une école en Amérique, dans l'état de Minnesota, où se trouvait mon beau-frère. Et en plus, cette jeune fille, pendant une année, elle a fait le groupe de jeûnes, elle a assisté à l'église, elle était très impliquée dans une église. Et donc, on était ravis, on a invité la jeune fille. Bon, on a mangé ensemble, mais franchement, on n'a parlé qu'en anglais, parce qu'à ce moment-là, on ne parlait pas du tout le français. Et à un moment donné, j'ai dit, mais écoute, j'oublie son nom, mais quand même, tu as entendu les choses de la Bible, n'est-ce pas ? Oui, oui, oui, c'était assez intéressant. Et alors, mais qu'est-ce que tu fais avec ce Jésus ? Qu'est-ce que tu fais avec cette foi chrétienne ? Et elle m'a dit la suite et je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit. Elle m'a dit, oui, mais moi je n'y crois pas, parce que si c'est tellement essentiel, si c'est vraiment la chose à croire, pourquoi je n'ai entendu ça qu'en Amérique ? Pourquoi je n'ai jamais entendu ce message de la Bible en France ? Et je ne savais pas quoi dire. Et d'ailleurs, ce n'est pas la faute ni de la France, ni de moi, ni de personne. C'est juste qu'elle est née dans une famille athée et on n'a jamais entendu l'évangile. Mais là, j'étais vraiment frappé parce que pour elle, l'évangile, le message de Dieu, c'était quelque chose d'américain. Mais là, aujourd'hui, j'ai une preuve. que loin avant que l'Amérique existait, Dieu transformait les vies en France. Et donc, le message de la Bible n'est ni un message français, ni américain, ni chinois, c'est un message de Dieu. Mais aujourd'hui, vous êtes armés avec une pensée, avec un morceau de l'histoire, où vous pouvez montrer à vos amis français et d'autres pays, ah non, non, non, non, ce n'est pas juste les évangéliques avec George Bush. Et je cite ça à cause du nouvel observateur ou l'expresseur qui a dit, George Bush et les évangéliques qui veulent conquérir le monde. Ce n'est pas quelque chose d'un seul pays, c'est un message qui vient de Dieu, qui traverse les cultures et les pays et les langues. Donc, bon, je ne sais jamais si ça peut être utile d'avoir là aujourd'hui, maintenant dans vos pensées, cette idée que Dieu, il a transformé, il a touché les vies en France il y a 500 ans. Mais si jamais vous êtes confronté avec quelqu'un qui dit, ouais, mais ce n'est pas trop français, la France n'a jamais cru comme ces évangéliques-là. Ah si, si, si, il y avait un moment là où Une large partie de la France a été touchée, et là, ça ne me gêne pas non plus si vous citez la Rochelle comme exemple. Donc, voilà. Bon, voilà. Donc, moi je vais prier, et je vais prier que Dieu nous donne vraiment un moment béni autour de sa parole. Prions. Seigneur, on te remercie encore que tu nous donnes ces instants ensemble. Nous te remercions Seigneur pour ta présence parmi nous. Et là, donc, maintenant Seigneur, on demande que tu touches nos cœurs, Seigneur, que tu transformes nos pensées, mais surtout, Seigneur, avec ta parole. Nous te remercions, Seigneur, pour ta main, si évidente, Seigneur, pendant l'histoire. Mais, Seigneur, ce n'est pas juste cette histoire, Seigneur, mais c'est toi. C'est tes enseignements, Seigneur, c'est tes vérités. Et donc Seigneur, je prie que tu puisses m'écarter de tout ce qui est mon avis, mon opinion, Seigneur. Et Seigneur, je prie que tu me donnes la capacité de présenter uniquement ta volonté et tes pensées, ta parole. Et donc Seigneur, merci encore pour ta présence ici parmi nous, Seigneur. Merci pour Jésus. Merci pour ta parole. Merci pour ton Saint-Esprit, Seigneur. Et merci pour toutes tes bénédictions. Et donc Seigneur, on prie ces choses au nom de Seigneur Jésus. Amen. Donc voilà, aujourd'hui, il me semble trois fois que je vais vous présenter En gros, certaines choses de l'Utère. Donc Christian sait bien qu'il a parlé d'autres choses de l'Utère parce que moi je vais rester juste avec les débuts. Je n'entre pas trop dans la suite de sa vie parce qu'encore on va toucher ces cinq solas, ces cinq idées qui ont transformé l'Europe et le monde entier à un moment donné avec un retour aux choses essentielles de la Bible. Et donc, surtout, on va toucher la vie de Luther, mais vraiment ce moment quand il était confronté avec certaines vérités de la Bible. Donc, juste deux ou trois mots sur la vie de Luther. Il est né ici en Allemagne en 1483. Donc, il est né en Allemagne, il est né en Europe à la fin du 15e siècle. Il est catholique. Le soleil se lève sur l'est et se couche sur l'ouest et il est catholique. Il n'y a rien de plus certain que ça. Si vous êtes né en Europe au 15e ou au 16e siècle, il n'y a pas de choix. à partir d'un tout petit noyau de juifs ou d'autres choses comme ça, mais sinon, vous êtes né en Europe, vous êtes catholique. Et donc, voilà ses parents, qui a l'air assez allemands. Je ne dis rien de méchant, mais... Je vois là un peu... Néanmoins, c'est des gens de l'époque bien allemands. Et vu qu'il est né en Allemagne en 1483, et si vous êtes allemands, je vous présente mes sincères excuses, j'aime votre pays et vos peuples. Un peu ? Mais 50% français, française ? D'accord, ok. Il faut que je prie de nouveau. Encore en Europe, en Allemagne, 1483, forcément. tout jeune, il est amené à l'église et c'est là qu'il était mouillé, baptisé si on veut, parce qu'en fait c'est au moment de sa naissance qu'il est à peu près sauvé pour les gens de cette époque-là. Pas selon la Bible. Surtout, il faut garder sa tête. Mais pourquoi il y avait besoin de cette réforme dans l'Église ? Parce qu'en fait, tout le monde était chrétien au moment de la naissance. Et le baptême, c'était juste le fait que publiquement, on identifie cet enfant comme un vrai chrétien, quelqu'un entièrement pour Dieu, quelqu'un qui est un bon catholique. Et donc il est né dans ce milieu-là. Donc jeune homme, bon je n'ai pas d'image dans sa jeunesse, mais il a fait ses études. Mais son père était quelqu'un qui gérait les mines. Donc c'était un patron de certaines mines en Amagne. Et donc son papa avait les moyens. Ce n'était pas une famille pauvre. Et donc lui, il a voulu, comme souvent c'est le cas, il a voulu une meilleure vie pour son enfant, pour son fils. Donc il a poussé Luther de faire ses études à la fac de droit. Il a voulu un enfant, un garçon avocat. Il y a un incident très connu, très célèbre dans sa vie, il marchait un jour, c'était en plein été, 15 ans et quelques, j'oublie exactement la date, je ne sais pas si je n'ai pas noté ça, et en fait, en pleine campagne, il y avait un orage, une grosse tempête qui a frappé, et on va voir le film Luthier, n'est-ce pas ? Ah d'accord, ok, si ici ou chez vous, ou quelque part, même sur YouTube il y a quelques clips de ce film, ça s'est pris carrément de ce film, il croyait qu'il allait mourir. Parce qu'en fait il y avait l'éclair qui touchait tellement proche de lui, il croyait réellement qu'il allait mourir. Et là aussi, quelque chose il faut prendre en tête. On est quinze ans, quelques cent, deux, trois, quelque part là. On n'a pas une connaissance de la science aujourd'hui. Donc, on sait pourquoi il y a les coups de foudre, les éclairs, le tonnerre, on comprend scientifiquement pourquoi ça existe. Même si on sait que c'est Dieu qui dirige tout ça, c'est Dieu qui a formé tout ça. Luthier n'avait aucune connaissance de ces choses. Il était vraiment un homme, de quelque part on peut dire de pré-renaissance. Pour lui, c'était une attaque soit de Dieu, soit de diable, mais purement le fait que les dieux se fâchent, si on peut prendre un peu cette image-là. Et donc, le fait que ça tombait partout autour de lui, il croyait réellement, ben voilà, j'ai fait soit une bêtise, ou ma vie n'est pas en règle, donc soit Dieu, soit Satan, je ne sais pas qui exactement, qui envoie tout ça, mais ça va être terminé. Et il a fait un appel, donc je ne dis pas à qui, parce que ça c'est pour ce soir, mais Il a fait un appel et il a fait après une promesse. Et cette promesse, c'est si ma vie est sauvée, je deviens prêtre, je deviens moine. Et ça s'est fait. Donc il n'est pas mort. Donc, bon, juste quelques images là où ça s'est passé, donc il y a même un mémorial de ce moment qui a transformé la vie de Luther, mais pas dans le sens où il n'est pas devenu chrétien du tout. Et en fait, ce qu'il a dit dans sa tête, il disait je vais être même encore meilleur dans le catholicisme. Je veux être le plus proche de Dieu par mes œuvres, par mes actes. Donc il est entré dans le... Jeanne, tu peux prononcer ça? Ah, très bien. Moi je suis incapable de dire ça. Un endroit à Erfurt. Et donc il est entré dans le monastère. Voilà, il est entré tout humble, prêt à servir Dieu parce que sa vie est sauvée. Et donc il s'applique à Luther. Bon, déjà il a pris la belle coupe de cheveux. Pourquoi pas. Je suis content quand même qu'aujourd'hui on ne demande pas aux pasteurs de couper les cheveux comme ça. Parce que déjà j'ai tellement de mal à contrôler ce que j'ai. Mais surtout là, il est entré dans les études. Parce qu'il y avait un conflit en Luther, un conflit de culpabilité. Il se sentait toujours, toujours coupable. Il voyait en lui qu'il ne pouvait pas faire ce qu'il a fallu. Il ne pouvait jamais être aussi saint qu'il voulait être. Et donc il est vraiment entré en acte. Luther a été quand même quelqu'un d'assez exceptionnel dans sa vie générale. Mais là, quand il est entré dans le ministère, Il y avait toujours ce sentiment que tous ses péchés n'étaient pas pardonnés. Il y avait toujours quelque chose à confesser, toujours quelque chose encore à faire pour être le plus proche de Dieu possible. Et donc il était tourmenté pendant son sommeil, il est tourmenté sans cesse. Et donc il a commencé à confesser, comme un bon catholique, mais le problème c'est que son confesseur, l'homme qui écoutait ses confessions, parfois c'était deux, trois heures de suite, mais par jour. Et donc Luther, mais c'est le style, ah oui, là hier quand j'ai mangé j'étais pas assez reconnaissant. Et j'avais une mauvaise pensée en plus. Et juste, il confessait, il confessait, et certains livres que j'ai lus, il confessait pendant deux heures, il rentrait dans sa chambre, et ben voilà, encore un péché qu'il a oublié. Donc il a fait appeler, il a appelé plutôt son confesseur et, ah oui, j'ai oublié une chose. Jusqu'au point, cet homme, il a dit, mais Martin, calme-toi, tu peux sauver un peu dans la journée, et là, on peut faire tout à un moment donné. Mais il confessait sans cesse, jamais satisfait. Il s'est privé. Donc forcément le célibat c'est normal et les prêtres, donc il s'est privé des femmes, mais aussi il a sauté souvent les repas, il jeûnait. Parce qu'en fait, il a compris, il était coupable. Il y avait certaines choses dans sa vie qu'il a fait, certaines choses qu'il a pensées, et là, il avait sans cesse ses sentiments de culpabilité, donc en se privant de certaines choses, il croyait qu'il pouvait juste gagner encore un peu avec Dieu. Jusqu'à ce point-là, il s'est flagellé, mais littéralement, l'utère s'est fait mal. Et quand je dis ça, sûrement vous avez vu des images, mais voilà, il s'est fouetté continuellement, pour payer le prix de ses péchés qu'il a fait. En 1510, il a fait carrément un voyage à Rome. Il était envoyé, mais il avait envie de faire ce voyage, parce qu'en fait il savait qu'il y avait quelque chose à Rome qui était vraiment utile pour encore payer le prix de ses péchés. et ça s'appelle la Scala Sancta, les Saint-Escaliers. Donc, une petite parenthèse derrière, si vous êtes anglophone, c'est assez bizarre, mais bon, ça ne veut pas dire Père Noël, c'est latin. Donc, les Saint-Escaliers. Alors, ça veut dire quoi ? C'est un endroit qui est toujours la Rome. Il est fortement probable que la suite de ma présentation soit la vérité. J'espère, je crois, mais bon, peut-être que c'est une tradition. Mais la tradition, et c'est fortement probable, c'est en fait, pendant l'équoisade, il y avait certains de ces soldats qui ont trouvé, là à Jérusalem, carrément les escaliers où Jésus a marché dans le prétorium. C'est ce qu'on pense. Donc, si c'est possible, c'est-à-dire que c'est carrément les pierres, les escaliers où Jésus a marché juste avant sa mort. Pour l'histoire, c'est pas mal, c'est intéressant. Mais, comme vous pouvez imaginer, ce n'est pas ça qui est vraiment le but aujourd'hui de ces escaliers. Aujourd'hui, même donc, on est 9h15, 10h presque, aujourd'hui, à Rome, je vous promets, il y a plein de gens à genoux aujourd'hui, en ce moment. qui marche pour gagner encore un peu plus de la justice de Dieu par les œuvres. Et Luther, il savait que ça existait à son époque, et donc tiré de ce fameux film de Luther, il a d'abord acheté une indulgence, donc ça je vais toucher cet après-midi, mais il a acheté une indulgence pour son grand-père. Et là, il allait gagner encore un peu plus de justice, d'être plus proche avec Dieu par ses œuvres, et donc il a commencé à grimper aussi sur cet escalier. Et là, il dit, bon j'accepte que c'est la vérité, il a dit, à ce moment-là, pendant qu'il grimpait, là, il se rappelait d'un verset du roman, « Les justes vivront par la foi ». Il n'est pas sauvé à ce moment-là. Et d'ailleurs, le moment du salut de Luther est un peu contesté, mais la plupart des historiens pensent que c'est plutôt vers 1519. C'est-à-dire que ce n'est pas 500 ans, ce n'est pas 1517 quand il a mis les 95 thèses, c'est deux ans après. Et donc, le travail de Dieu dans son cœur a été assez long. Mais là, Luther, il grimpe, Il se peine là, c'est pas toujours très évident de marcher les escaliers à genoux, donc ça fait un peu mal, et dans sa souffrance, il gagne encore dans sa tête un peu la justice de Dieu. Il a pu être encore un peu pardonné, mais on sait que ça n'a rien à voir avec la Bible. Et donc, de cette idée, Luther finalement, il a découvert dans la Bible, et avec d'autres réformateurs, le principe de sole fide, la foi seule. Mais Luther, il avait une source de frustration. Et là, je vous invite à trouver dans votre Bible, Éphésiens chapitre 2, verset 1 à 9. Sa source de frustration, Et vu avec deux choses dans ce passage, vous qui étiez morts... Donc, Luther a compris, et même s'il n'a pas tout compris, c'est quand même, pour nous aujourd'hui, c'est évident dans la Bible, il y a un avant, qui était mort, et un après, rendu à la vie. Et Luthier y cherchait à fond, par ses propres œuvres, cette idée de quitter ce milieu, ce rêve de la mort spirituelle, pour entrer en vie avec Dieu. Et donc, moi je vais prendre juste quelques moments ici, de voir ce que Dieu dit ici dans sa parole, avec cette idée, vous étiez mort, et ensuite rendu à la vie, et comment ça se passe ? Quel est vraiment l'élément clé ? Mais d'abord, je commence avec cette idée, vous qui étiez morts. Et là, on voit six choses. Six choses dans ce passage. On commence verset 1. Vous qui étiez morts par vos offenses et par vos péchés. Donc, c'est aussi par vos fautes. Donc, c'est l'idée de rater ce qu'on veut, c'est de tomber à côté, et vos péchés. Et là, c'est littéralement le principe de rater la cible. Donc, je vais commencer avec une question de piège. Donc, méfiez-vous. Est-ce qu'il faut être parfait pour aller au ciel? Qui dit non? Lèvez la main. Il ne faut pas être parfait pour aller au ciel. Qui dit oui, il faut être parfait pour aller au ciel? Pourquoi? Si Dieu est parfait et Dieu ne peut pas tolérer le péché, comment être avec Dieu si on n'est pas parfait ? Donc aujourd'hui, est-ce que vous êtes parfait ? Est-ce que vous êtes parfait si vous êtes pardonné de vos péchés ? Jésus vous pardonne de combien de vos péchés ? Tous. Donc, est-ce que vous êtes pardonné de vos péchés que vous avez fait hier ? Et les péchés d'aujourd'hui ? Mais demain ? Ben oui. Donc, on parle souvent de votre position. Donc, Dieu n'est pas bête et c'est le moindre qu'on puisse dire. Et Dieu sait que vous n'êtes pas parfait dans le sens que vous ne faites plus de péchés. Mais comment Dieu vous regarde ? Il vous regarde à travers Jésus. Et là, il dit, ça c'est mon enfant. Donc, positionnellement, vous êtes pardonné de A à Z. Et donc, on parle là de votre sanctification positionnelle. C'est-à-dire que Dieu vous regarde comme un enfant parfait. Si je comprends bien Romain 8, vous êtes déjà au ciel. Pas physiquement, mais dans le sens que vous êtes déjà sauvés par Dieu de A à Z. Donc, vous êtes mœurs dans vos offenses, vos fautes et vos péchés. Ça veut dire que vous n'êtes pas pardonnés. Et Luther, il a compris ça parce qu'il vivait sans cesse sa culpabilité. Donc, je vais jouer et je comprends, je ne touche pas exactement ni le passage ni l'histoire, mais c'est quelque chose pour moi d'essentiel. Est-ce que vous n'êtes jamais un peu embêté par la culpabilité ? Et là, on peut dire, parce qu'on est en public, on ne va pas tout dévoiler, mais oui, il se peut que parfois vous ne dormiez pas même pendant des semaines à cause de votre culpabilité. Il est possible qu'ici, aujourd'hui, dans cette salle, il y ait certaines personnes et vous vous dites, tu rigoles? Embêté par ma culpabilité, si ça dure encore un jour, une semaine, un mois, je crois peut-être que je peux même me tuer. J'en ai assez. Je ne supporte plus de tout ma culpabilité. Parce que toi, tu ne comprends pas ma vie. Tu ne sais pas les choses que j'ai faites. Aujourd'hui, si vous êtes chrétien, il y a une chose que vous n'avez pas encore prise, comprise et appliquée dans votre vie, c'est le pardon. Et aujourd'hui si on va au ciel ensemble, et moi je vous présente, voilà Dieu mon ami qui est vraiment embêté par sa culpabilité, par contre c'est quand même Dieu ton enfant, et vous vous dites, mais Seigneur tu sais là en 93 j'ai fait, selon la Bible Dieu va dire quoi ? Je ne sais pas de quoi tu parles. Parce que ça, cette offense-là, c'est aussi loin de l'Est que de l'Ouest. Et il me semble que j'ai mis ça au plus profond de la mer. Donc, chers amis, moi je crois franchement, que cette idée de la culpabilité est quelque chose qui fait beaucoup plus de dégâts dans l'église de Jésus qu'on pense. Et je ne suis pas ici pour jouer le rôle de votre psy, c'est juste qu'il faut prendre, mais il faut appliquer ce pardon de Dieu. Et là, quand on parle de Jésus seul, solus Christus, c'est vraiment là où on voit l'application. Mais si on n'est pas sauvé, on n'a ni accès à Dieu, mais on est mort à cause de nos fautes, et de nos péchés et nos offenses. Ensuite, dans le verset 2, nous voyons que ça dit « dans laquelle vous marchiez autrefois selon le train de ce monde ». vivre de ce monde. Et en fait, le mot ce monde, c'est simplement l'idée d'un arrangement habile, harmonieux, d'une constitution, d'un ordre. Et en fait, ça vient d'un mot qu'on appelle cosmos, c'est ce monde. Et donc on a le cosmétique, qui donne de l'ordre, on a les cosmonautes qui sortent de ce monde. Donc ce mot cosmo, c'est connu. Mais le principe c'est que si vous êtes mort dans vos péchés, vous suivez quelqu'un, et c'est le troisième point, le prince de la puissance de l'air, c'est Satan. Mais Satan, il a littéralement mis sur ce planète un système. Donc il peut y avoir un système français, anglais, américain, chinois, togolais, peu importe. Selon la culture, ça peut changer. Mais il y a une façon de vivre qui n'est pas la façon de Dieu. Où on voit ça très facilement, c'est l'argent. Avec l'argent, on peut être quelqu'un, on peut acheter ceci, on peut acheter cela. Mais il existe, quand on est mort dans ses péchés, une manière de vivre. C'est un système. Et c'est Satan, troisième point là, qui a mis ce système sur place. Ensuite, nous voyons toujours dans le verset 2, au prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui est actuellement à l'œuvre parmi les hommes rebelles. Tout simplement, il y a, quand on est mort dans ses péchés, ce principe toujours de se rébeller contre les principes de Dieu. Ce n'est pas aussi compliqué que ça, mais c'est difficile de toujours vivre cette idée dans notre monde. Il y a deux ans, il y a ce qu'on appelle l'église réformée de France, aujourd'hui c'est l'église unie. Mais c'est un peu les ancêtres de nos réformateurs. Et le mois de mai 2015, ils ont fait une vote dans la ville de Sète, je crois. Peut-être que j'oublie. Et donc c'était... Je crois que la vote était 97% pour, quelque chose comme ça, pour la mariage homosexuel. Je ne sais pas si vous êtes au courant, je crois qu'on a quand même pas mal parlé de ça, mais aujourd'hui, dans les églises réformées de France, ils acceptent les mariages homosexuels. Et à La Rochelle, en fait, il y avait plusieurs personnes, ils ont passé à la télé, France 3, Poitou-Chante, même si ça n'existe plus. Moi j'ai du mal d'accepter la nouvelle région, donc c'est toujours pas touchant pour moi. Mais il y avait quelques personnes à la télé qui ont dit, ah on est très content. On attend avec impatience le premier mariage homosexuel dans notre assemblée, dans notre église. Hommes rebelles. Donc, moi j'ai du mal aussi avec les mensonges, les jélosies, Certains conflits, la violence et l'homosexualité, d'accord? Donc ce n'est pas que c'est pire que les autres choses, mais la Bible est claire, ce n'est pas permis par Dieu. Donc c'est un péché et quand on accepte ce péché-là et on dit que c'est normal, on est en rébellion. Tout est fait comme Dieu dit dans sa parole, quand on est mort dans ses péchés, il y a une certaine façon qu'on va vivre. Ensuite, on voit aussi selon les désirs de notre nature propre, et ces gens-là sont destinés à la colère, c'est-à-dire destinés à l'enfer. Donc, quand on est mort dans ses péchés, quand on n'est pas un enfant de Dieu, quand on n'a pas mis sa foi en Jésus, il y a une certaine façon à vivre. Je vais faire une petite pause là, parce qu'il y avait quelque chose qui s'est passé au petit déjeuner, qui a changé un peu une chose que j'aimerais vous présenter. Donc, mon frère, merci beaucoup, on a parlé. Quand on est ici, quand on est en train de vivre dans cette manière-là, On va faire certaines choses, d'accord? Donc, encore, je ne suis pas aveugle, d'accord? Donc je constate certaines choses. Et certains de vous, et je vais dire ça d'une manière juste pour rigoler, parce que je ne veux pas être trop sévère dans cette idée-là, mais certains de vous êtes un peu plus bronzés que moi, d'accord? Vous voyez ce que je veux dire ? Par votre peau, je vois que vous n'êtes pas d'Islande. Quand vous me voyez, vous dites, « Marc, t'es pas né au Togo, ça se voit. » D'accord ? OK. Et pour certains de vous, vous voyez parfaitement bien ce que ça veut dire d'être maltraité à cause de votre peau. Mais insulter, rejeter, mieux coter, Juste à cause de votre naissance et de votre apparence. Et vous savez pourquoi ça se passe? Là. Et donc, quand cet homme vous insulte, quand vous êtes maltraité par cette femme, il ne faut pas accepter ça. On vit dans un pays où on peut résister contre le racisme. Et en même temps, vous voyez quelle est la solution pour cet homme raciste? Jésus. Jésus seul. Donc, mes frères et sœurs, avec les origines de l'Afrique et de l'Asie et d'autres pays, quand vous êtes confrontés avec le racisme, priez. Et pour ceux qui ne sont pas, pour ceux qui ont les origines de l'Europe, il faut qu'on prie pour nos frères et sœurs, parce que c'est du vrai, c'est du vécu. Et vous savez pourquoi je connais ça ? D'abord, j'ai passé quatre ans de ma vie dans le Sud, aux États-Unis. J'ai entendu et j'ai vu des choses, mais ce matin au petit déjeuner encore j'ai entendu un témoignage des enfants insultés simplement à cause de la peau. Dans l'église de Jésus, il n'y a aucune place pour ça, parce que ça, ça existe quand on est mort spirituellement. Et j'avoue, je n'avais aucune intention, aucune idée de parler de ça, mais là encore j'ai entendu un témoignage. Et chers amis, si ça existe, ça doit exister uniquement parmi ceux qui ne sont pas chrétiens. Il n'y a aucune place pour ça ici dans l'Église de Jésus. Mais quand on est confronté avec ces choses-là, on comprend pourquoi. Et il faut qu'on prie pour le salut aussi des racistes et que Dieu change la vie. Donc, voilà, je ferme la parenthèse. Mais encore là, ça c'est un point Et dans votre vie, il y a aussi le patron méchant, les voisins qui sont énervants, les voisins qui, à trois heures du matin... Merci pour la musique. Comme ça, je dors tellement bien. Et la famille qui n'est pas toujours méchante. Et en fait, bon, là... Et encore, on rigole un peu parce que ce n'est pas génial, mais aussi, c'est pour ça qu'il y a certains actes indécents envers les enfants. Les abus. C'est pour ça que parfois on est insulté, maltraité. On vit dans un monde où la plupart des gens sont là. Donc, persécution, souffrance, exact. C'est ce que Jésus a vécu et on est même appris à suivre son modèle, son exemple. Et c'est à cause de ça. Et donc, Luther ne voulait plus vivre là. Il était sans cesse coupable à cause de ces choses-là. Et donc, qu'est-ce qui a changé ? « Mais Dieu, il nous a rendus à la vie ». Et donc, là, on voit dans ce même passage ce qui se passe quand on va de la mort à la vie. Et donc, c'est à partir de verset 4. « Mais Dieu, il est riche en compassion, Dieu, il est riche en miséricorde ». Dans le verset 4. En fait, cette idée « Dieu est riche en miséricorde », cela veut dire que Dieu ne donne pas ce qu'on mérite. plein de compassion. On sait ce qu'on mérite et Dieu ne donne pas. Ensuite, dans son grand amour, aussi encore dans le verset 4, à cause du grand amour dont il nous a aimé, verset 5, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ. C'est par sa grâce, donc le troisième point, et cette idée de la grâce, on va voir la grâce cet après-midi, que vous êtes sauvés, il nous a ressuscités, Il fait assoir avec lui dans les lieux célestes en Christ. Et finalement, tout ça, ça vient de sa bonté. Donc, bon, j'avoue, je vais très vite là, je ne prends pas beaucoup de temps de parler de tout ça, mais c'est justement ça que Luther cherchait. Il voulait la grâce de Dieu, la compassion de Dieu, la miséricorde de Dieu, l'amour de Dieu, la bonté de Dieu, et c'est ce qu'il cherchait par ses œuvres. Donc dans sa tête, selon tout ce qu'il était enseigné, si toujours je peux encore faire un peu plus, si je peux grimper encore un escalier, si je peux faire juste encore quelque chose, peut-être à ce moment-là j'arrive et je serai en vie, Dieu va être avec moi. Et le gros problème, c'est qu'on ne peut jamais faire assez, on ne peut jamais être aussi parfait qu'il faut, Et à cause de ça, on va toujours vivre la culpabilité. Mais Luther, il a trouvé la vérité, il a trouvé le point clé pour aller de la mort à la vie, et c'est dans le verset 8, par le moyen de la foi. Donc, Éphésiens 2.8, c'est assez connu, c'est un verset qu'on connaît tous. « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. » « Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ». Et donc, verset 9, on comprend pourquoi Dieu nous donne ce cadeau. « Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ». Et donc, Luther, il a découvert, en lisant la Bible, et surtout là, comme je l'ai parlé hier, il faisait des études du livre de Romains, il lisait le commentaire de Jacques le Fèvre d'Étape, il a compris ce message. On est sauvé, on va de la mort jusqu'à la vie, comment ? Par la foi. Mais encore là, surtout aujourd'hui, c'est un peu délicat, parce qu'on entend souvent la suite. Je suis croyant, C'est-à-dire, j'ai la foi, mais je ne suis pas trop pratiquant. Et ça me fait toujours rigoler, parce que vous savez, moi, je suis médecin, mais je ne suis pas trop pratiquant. Mais si vous voulez, moi, je peux faire une opération chez vous, du cerveau, du cœur, comme vous voulez, parce que je suis croyant. J'ai la foi que je sais où il faut couper, où il ne faut pas couper. Donc venez chez moi, je suis très bon marché. Une opération du cerveau, 50 euros. Et c'est une promo, donc il ne faut pas rater ça. Ça veut dire quoi ? Comment être croyant sans être pratiquant ? C'est un non-sens. Et alors, ça veut dire quoi ? Par la foi. Je vous invite rapidement à le trouver dans vos Bibles, en Corinthiens chapitre 15. Et c'est là qu'on va voir l'importance de la foi et ce qu'il faut croire. Donc 1 Corinthiens 15 à partir de verset 3, où c'est l'apôtre Paul dirigé par le Saint-Esprit qui écrit « Je vous ai enseigné avant tout ». Donc c'est vraiment une essentielle ici, c'est quelque chose de primordial. « Comme je l'avais aussi reçu, Que Christ est mort, et là je m'arrête, et je vais sauter quelques mots exprès. Christ est mort. Donc il faut croire, il faut avoir une pleine confiance, une certitude dans son cœur et dans ses pensées. Christ, c'est qui ? C'est le Jésus de Luc chapitre 2, de Matthieu, de Marie. C'est un homme historique. Il faut avoir une vraie certitude que Jésus est né, que Jésus a passé un temps ici par terre. Ce n'est pas quelque chose inventé, ce n'est pas quelqu'un qui est créé comme un petit mythe. que Jésus est un homme historique et qu'il est mort, crucifié sur le croix de Calvaire. Il faut croire ça. Il faut dire que j'accepte avec une pleine confiance un fait historique, que Christ est mort. Ensuite, verset 4, qu'il a été enterré. Donc c'est-à-dire qu'il est réellement décédé. Et à cause de ça, on l'a mis dans un tombeau. Comme ça se passe dans le monde entier, chaque jour. qu'un vrai homme qui avait un vrai cœur, un être humain, est mort, est enterré. Et ensuite, et c'est un peu plus spectaculaire que normal, qu'il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, donc selon les Écrits, les Saintes Écritures, la parole de Dieu. Nous, on est tous les bons chrétiens, on dit Amen. Ah oui, ça c'est certain. Donc, ok, d'accord. Mais, Christian, tu m'excuses, mais je te connais, donc, et t'es la première personne que je vois là, donc, au retour, je suis désolé, mais t'es écrasé par un rouleau compresseur là. Je suis désolé, hein, c'est pas ma faute, c'est toi, tu n'as pas regardé ni à droite ni à gauche. Voilà, exactement. Et donc, on est triste parce que t'es mort, mais on est heureux parce que t'es au ciel. Et on fait tes obsèques. Et trois jours après, il y a Edouard qui vient et il m'appelle. Incroyable. J'ai vu Christian à McDo. Non, mais je te promets. Et en plus, il faisait des burgers là, donc... Et je dis, Edouard, ça va? T'es un peu trop... Tu n'as pas assez dormi? Vous voyez, on rigole parce que l'autre choix c'est de pleurer. La mort n'est pas une blague, donc, excusez-moi, mais ça, ça ne se fait pas. Même nous, quand Paul nous donne ce conseil, on n'est pas triste avec la mort de nos frères et soeurs, comme ceux de ce monde. C'est-à-dire, on est triste, parce que la personne n'est plus là. Et donc, quand on assiste aux obsèques de quelqu'un, on n'entend pas de voir la personne, ni à McDo, ni... Et d'ailleurs, vous allez à McDo, franchement, vous êtes déjà un péché. Et je sais, j'ai un passeport américain, donc je sais de quoi je parle. C'est purement du péché là-bas. Mais... Mais à part tout ça, on est mort et on est mort. Et ça dit qu'il est ressuscité, comme un fait historique. On accepte ou on n'accepte pas. On met sa foi dans ce fait historique, on dit c'est n'importe quoi, on est libre, vous faites votre choix. Par contre, les quelques mots que j'ai sautés, Christ est mort, enterré, ressuscité, pourquoi ? Verset 3, pour nos péchés. Et si vous acceptez intellectuellement ce fait, et si vous dites de tout mon cœur aussi, Je me donne entièrement à cette idée-là. J'accepte et je crois et même j'applique ce fait pour moi. Jésus-Christ est mort, enterré, ressuscité pour me pardonner de mes péchés, pour que je puisse passer de la mort jusqu'à la vie. Vous êtes un chrétien. Et à part ça, il n'y a rien à faire. On ne peut pas ajouter encore même un petit morceau de justice. Et Luther, il a compris ce message qui était toujours dans la Bible. Il n'a rien inventé. Il a simplement, en lisant la Bible pour la première fois de sa vie, il a compris, après les études qu'il a faites, Christ est mort pour moi, Christ est là pour me pardonner de mes péchés, mais il faut que j'accepte par la foi, avec mon cerveau, que tout ça c'est vrai. Et quand il a fait ça, Il a redécouvert cette doctrine, cet enseignement, sola fide, la foi seule. C'est par la foi seule en Christ que nous sommes justifiés et c'est le seul moyen qui nous est donné. Moi j'espère aujourd'hui que ça c'est une réalité dans votre vie. Prions. Seigneur, encore, on te remercie pour tout ce que tu nous donnes. Mais là, surtout, Seigneur, on te remercie pour Jésus. On te remercie, Seigneur, aussi pour ce don de la foi, Seigneur. C'est toi qui travailles dans nos cœurs. C'est toi, Seigneur, qui nous convainc de cette vérité. C'est par ton Saint-Esprit. Et donc, Seigneur, je te remercie que, aujourd'hui, je puisse dire parmi mes frères et sœurs que nous sommes sauvés. Nous sommes sauvés, Seigneur, de nos fautes, nos péchés et nos offenses. Et donc, Seigneur, je prie que nous puissions manifester cette fois cette transformation de vie. Je prie, Seigneur, qu'on puisse être la lumière dans ce monde. Et donc encore, Seigneur, merci pour tout tes bienfaits. Merci, Seigneur, pour ta présence parmi nous. Amen.