Donc à ouvrir votre Bible dans l'évangile de Matthieu. On continue, je vous avais dit, jusqu'à la fin du chapitre 7. L'évangile de Matthieu, chapitre 7. On va, pas aujourd'hui, mais en tout cas, on va s'acheminer, si Dieu le permet, jusqu'à la fin de ce chapitre 7 qui constitue ce qu'on appelle le Siamon sur la montagne. Donc chapitre 7, je voudrais lire du verset 1 jusqu'au verset 11. Matthieu, chapitre 7, verset 1 jusqu'au verset 11. Écoutons donc la parole de Dieu. Jésus dit « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés, car on vous jugera du jugement dont vous vous serez pardon, car on vous jugera du jugement dont vous jugez et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? Ou comment peux-tu dire à ton frère, laisse-moi ôter la paille de ton œil, toi qui a une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille dans l'œil de ton frère. Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on ouvrira. Car quiconque demande reçoit celui qui cherche trouve et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils s'il lui demande du pain ? Ou s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchant comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père, qui est dans les cieux, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ? Prions. Seigneur, nous te remercions encore pour ta parole et nous avons besoin de toi. Nous avons besoin de ton esprit qui nous éclaire, qui nous illumine Et nous te prions de remplir nos cœurs de ta sagesse, de la pleine direction de ton esprit, afin que nous saisissions ta parole. Garde-nous dans le droit chemin, Seigneur, dans la compréhension juste de ta parole. Nous te prions en ton nom et pour ta seule gloire. Amen. Voilà, donc les versets qui nous intéressent ce matin sont les versets 7. jusqu'au verset 11 où les chrétiens, les disciples sont encouragés à demander, à chercher, à frapper. J'ai intitulé ce message ce matin « L'encouragement à prier avec audace ». Jésus avait déjà parlé de la prière au chapitre 6, si vous vous souvenez bien. Et chapitre 6, verset 19, il avait même donné un modèle de prière à ses disciples. Il avait, dans les versets qui précèdent, parlé de l'hypocrisie des pharisiens qui aiment être vus et puis qui prient de manière à se faire voir. Il dit de ne pas prier en les imitant. Et puis il dit, voilà comment donc vous devez prier. Il donne un modèle de prière et pour instruire ses disciples dans la bonne manière de prier. Dans l'évangile de Luc, chapitre 11, où nous avons le texte parallèle, Jésus présente ses modèles de prière en réponse à une question des disciples, une demande des disciples qui lui ont demandé d'enseigner à prier. Quand ils ont entendu, ils ont vu Jésus prier, Ils ont dit, Seigneur, enseigne-nous à prier. Jésus donne donc cette prière qu'on appelle souvent le Notre Père. Mais ici, dans notre texte, versets 7 à 11, Je crois qu'il s'agit quand même, en gros, de prière, parce qu'il dit « demandez » et puis le Père Céleste donne à ceux qui lui demandent, c'est comme ça que termine notre section. Et je pense qu'il est en relation à la mettre en connexion avec ce qui est juste avant, c'est-à-dire les versets 1 jusqu'au verset 6, où Jésus parle de ne pas juger les autres et d'être extrêmement vigilant quand on doit porter les jugements, d'être animé d'un sentiment d'amour. Mais en même temps, verset 6, on l'a vu la dernière fois, où il explique qu'il faut de la sagesse et du discernement aussi quand on parle Donc il faut de l'amour avec les frères et savoir comment on juge et puis en même temps il faut du discernement pour savoir comment on parle à ceux du dehors. Comme l'apôtre Paul disait, il disait soyez sages envers ceux du dehors, conduisez-vous plutôt avec sagesse envers ceux du dehors. Et comment est-ce que, comment avoir un bon équilibre ? entre ce qu'il faut faire, ce qui est un jugement, ce qui est une critique, comment il faut parler, avec qui il faut parler, quand il faut insister, quand il ne faut pas insister. Comment est-ce que je peux savoir toutes ces choses? Et je crois que le Seigneur donne ici la direction. Il dit bien, il faut venir à Dieu dans la prière et il faut se pencher vers Dieu dans la prière parce que lui va nous donner ce qu'il faut comme sagesse, comme discernement pour savoir comment agir. Mais je trouve en même temps, il donne un encouragement à ses disciples à prier d'une manière particulière. C'est pour ça que j'ai dit l'encouragement à prier avec audace. Si vous regardez comment c'est écrit, c'est écrit « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira car On donne, quiconque demande reçoit. Celui qui cherche trouve et l'on ouvre à celui qui frappe. Il y a une espèce d'audace qui est enseignée ici. Ce n'est pas juste demander. Et puis c'est tout, c'est demander, chercher, frapper, il y a une insistance, en tout cas je ressens une insistance ici de la part du Seigneur pour dire à ses disciples qu'il faut avoir de l'audace même lorsque l'on prie. Il faut non seulement demander, mais parfois il faut aller jusqu'à chercher et puis parfois jusqu'à frapper lorsqu'on trouve une porte qui est fermée. Il ne faut pas se décourager aux premières difficultés. Donc les versets sont vraiment une exhortation à la prière, à la prière fervente, à la prière persévérante. Et je voudrais qu'on puisse regarder cela sous trois aspects. Premièrement, on voit que Jésus présente à ses disciples la nécessité de prier avec audace, la nécessité de la prière audacieuse. L'exhortation de Jésus met en évidence cette nécessité de prier. La prière instante ou la prière audacieuse, la prière persistante est nécessaire ici parce que Dieu leur donne, tout simplement. Jésus leur donne. C'est Jésus qui dit à ses disciples, demandez, cherchez et frappez. Et donc, c'est nécessaire, si Dieu commande, c'est que c'est nécessaire. Et ce sont des impératifs, on le voit bien ici, par « vous devriez demander si jamais ». Non, c'est « demander, chercher et frapper ». Ce sont donc des impératifs. Et la Bible, affirme que quand Dieu donne des commandements, c'est pour qu'ils puissent être suivis et obéis. « Tu as prescrit tes ordonnances pour qu'on les observe avec soin », disait le psalmiste. Et Dieu ne commande jamais rien qui soit inutile. Si Dieu donne un commandement, C'est que ça n'est pas inutile. S'il dit de prier, c'est que la prière n'est pas inutile. S'il dit de prier d'une certaine manière, c'est que prier d'une certaine manière n'est pas du tout quelque chose d'inutile. Dieu a tout fait pour un but et donc il y a une nécessité dans ce commandement qu'il donne. Donc la prière audacieuse est nécessaire parce que Dieu leur donne. Deuxièmement, la prière l'instant est nécessaire car elle maintient ainsi le croyant dans la dépendance de dieu la bible affirme que dieu c'est toute chose d'accord et il fait tout ce qui nous concerne il est omniscient et même le psalmiste dit que Samson 39 il dit éternel tu me sondes et tu me connais tu sais quand je m'assieds tu sais quand je me lève tu pénètre de loin ma pensée tu sais quand je marche tu sais quand je me couche tu pénètre toutes mes voix car la parole n'est pas sur ma langue que déjà au éternel tu la connais entièrement on n'a même pas besoin de formuler une prière pour que Dieu sache ce qu'il y a dans nos cœurs, dans nos pensées, dans nos voix, dans le fond de notre être. Il sait tout ça. On n'apprendra jamais rien à Dieu avec la prière. « Seigneur, tu sais ce qui m'est arrivé aujourd'hui ? Tu n'imagineras pas ce qui m'est arrivé. » On peut faire ça à un être humain, mais pas avec Dieu. Il sait tout ce qui nous concerne. Et c'est ce que Jésus avait dit au chapitre 6. Il dit de ne pas multiplier des vaines paroles, comme les païens font, parce qu'ils s'imaginent qu'à force de parole, ils seront exaucés. Il dit ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez Il le sait. Donc, on n'informera jamais Dieu sur notre besoin. Alors, certaines personnes disent à ce moment-là, pourquoi prier si Dieu sait déjà tout ? À quoi ça sert donc de prier ? Mais le but de la prière, je ne connais pas premièrement d'apporter à Dieu, on l'a dit, une connaissance de quelque chose. Au travers, si vous voulez, de la prière, nous témoignons de notre dépendance à Dieu. Dieu veut que nous témoignons de notre dépendance à lui, qu'on dépende de lui, qu'on vienne à lui pour tous nos besoins. La prière ne fait pas connaître à Dieu nos besoins, mais elle nous fait reconnaître notre besoin de Dieu. Je l'aurais dit, la prière ne fait pas connaître à Dieu nos besoins, mais elle nous fait reconnaître notre besoin de Dieu. Et c'est ça qui est important dans la prière. Le péché a poussé l'homme à quoi ? À l'indépendance vis-à-vis de Dieu. Dans le jardin d'Éden, le diable dit à Ève, en tout cas, si vous mangez de ce fruit, vous serez comme Dieu, vous aurez la connaissance du bien. Et la rébellion consiste à revendiquer cette indépendance à l'égard de Dieu, à placer sa confiance en soi-même, à placer sa confiance ailleurs qu'en Dieu. Et dans notre société hyper-industrialisée, technologisée, c'est pas comment il faudrait dire, on a appris un petit peu, petit à petit, à mettre notre confiance dans le matériel, dans la technologie. dans beaucoup d'autres choses, dans les organisations, même dans les églises. Et on compte sur des programmes, sur des méthodes. Et on oublie de dépendre de Dieu dans la prière. L'homme cherche par tous les moyens à s'affranchir vraiment de Dieu. Et ce que Dieu veut, c'est que ses enfants cherchent par tous les moyens à témoigner de leur dépendance à Dieu. Donc la prière ici, instante, est nécessaire parce qu'elle nous place, elle nous fait prendre conscience de notre besoin de Dieu, elle nous place dans la dépendance à Dieu. Et si on doit prier, on doit demander On doit chercher, on doit aller jusqu'à frapper cela. Cela montre qu'il y a une insistance à avoir, que les choses n'arrivent pas forcément facilement. C'est pour nous maintenir dans la dépendance de Dieu. C'est pour nous maintenir dans la dépendance de Dieu, de la dépendance de sa parole. Par exemple, vous vous rappelez lorsque Maman vient voir le prophète Élisée pour qu'il puisse être guéri de sa lèpre, par exemple. Hé bien, Élisée lui dit va et puis lave-toi sept fois dans le Jourdain. Plonge-toi cette fois dans le Jourdain. On peut se poser la question, pourquoi pas une fois, pourquoi pas deux fois, pourquoi pas trois fois ? Ça aurait peut-être été suffisant. Dieu aurait pu le faire. Mais il fallait que cet homme soit humilié et qu'il se soumette à la volonté de Dieu et qu'il devienne dépendant de ce que Dieu avait annoncé. Et parfois, pour qu'il en soit ainsi, il faut du temps. Il faut du temps à notre nature corrompue. Dieu doit nous maintenir, doit parfois un peu cacher sa face pour nous obliger à prier avec ardeur. Non pas seulement à demander, mais à chercher. Non pas seulement à chercher, mais à aller jusqu'à frapper lorsque nous trouvons une porte fermée. Pour que nous puissions nous attendre à lui et dépendre entièrement de lui. Donc troisièmement, on pourrait dire aussi que la prière instantelle est nécessaire car c'est le moyen que Dieu choisit pour accorder ses bienfaits à ses enfants. C'est le moyen choisi par Dieu pour accorder les bienfaits à ses enfants. Jacques pose, je crois, la même chose de manière négative. Il dit, vous ne possédez pas parce que vous ne Demandez pas, dans Jacques chapitre 4, verset 2. C'est-à-dire qu'il dit en d'autres termes que la non-possession de certaines bénédictions est liée à l'absence de demande de la part du croyant. Le Seigneur ne dit pas Dieu vous donnera, il ne dit pas Dieu vous fera trouver, il ne dit pas Dieu vous ouvrira, mais il dit demandez et l'on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l'on vous ouvrira. Autrement dit, il dit que le moyen qu'il a prévu pour que ces bénédictions parviennent, c'est la prière instante et audacieuse. Il faut demander, il faut chercher, il faut frapper. Si vous le faites, vous aurez cela. Et Jacques dit, mais vous n'avez pas parce que vous ne demandez pas. Donc, votre Père qui est dans les cieux, la fin de notre passage dit votre Père qui est dans les cieux, vous donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Voyez, il vous donnera de bonnes choses, point. Il donnera des bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Donc, Dieu a choisi souverainement de bénir ses enfants, mais il a choisi aussi le moyen par lequel il le fera. C'est la prière. Il y a des gens qui disent, mais Dieu est souverain, ce n'est pas la peine de prier. De toute façon, que je prie ou que je ne prie pas, sa volonté se fera. Mais Dieu, dans sa souveraineté, choisit à la fois la fin et les moyens. Et il choisit de bénir son peuple. Il choisit aussi que le moyen par lequel il le bénira, c'est sa prière. Instant. Persévérante. Il choisit de sauver l'homme Mais il choisit que personne ne sera sauvé en dehors de la prédication de l'Évangile. Apôtre Paul dit, comment est-ce que les gens se tourneront vers Christ s'ils n'entendent pas l'Évangile ? Comment ils l'entendront s'il n'y a pas des prédicateurs ? Donc Dieu a décrété qu'il sauvera des hommes. Et il le fera. Mais il a aussi décrété le moyen par lequel cela se fera. Et je trouve qu'on a un bel exemple dans le livre de Jérémie, au chapitre 29. Je vous demande de regarder dans Jérémie, chapitre 29. Jérémie au chapitre 29. Et à partir du verset 10, Jérémie 29, verset 10, il dit, Dieu parle, Jérémie dit, mais voici ce que dit l'Éternel, l'idée que 70 ans seront écoulés pour Babylone. Donc son peuple est en captivité à Babylone. Il dit, dès que 70 ans se seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous et j'accomplirai à votre égard la bonne parole, ma bonne parole, en vous ramenant de ce lieu. Dieu a dit qu'il va délivrer son peuple. Est-ce qu'il le fera ? Certainement, oui, il le fera. C'est lui qui a décidé de le faire et il le fera. Il le fera, comme il l'a dit, au bout de 70 ans. Mais regardez le verset qui suit, verset 11. « Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir de l'espérance. » Verset 12. « Vous m'évoquerez et vous partirez, vous prierez et je vous exaucerai. Vous me chercherez et vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre cœur. » Je vais vous délivrer. Il dit, vous me prierez et vous partirez et je vous exaucerai. Donc, il a décidé de ramener son peuple à Babylone, mais il a décidé aussi par quel moyen il le fera. Vous me prierez et je vous délivrerai. Et le prophète Daniel, qui est captif à Babylone, lorsqu'il se rend compte que les 70 ans arrivent à leur terme, dans Daniel chapitre 9, Écoutez ce qu'il dit. Il dit, la première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres, ce qu'on vient de lire ici, je vis par les livres qu'il devait s'écouler 70 ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Éternel avait parlé à Jérémie le prophète. C'est ce qu'on vient de lire. Qu'est-ce qu'il fait ? Il dit, je vais pouvoir m'asseoir et Dieu, la délivrance arrive. Regardez ce qu'il fait. Il dit je tournais ma face vers le Seigneur Dieu afin de recourir à la prière et aux supplications en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. Il est conscient que Dieu va faire ce qu'il a dit qu'il va faire. Mais il est conscient qu'il faut qu'il prie que Dieu accorde ce qu'il va faire. Donc Dieu a prévu de faire Mais Dieu a prévu le moyen par lequel aussi il fait. Et ce moyen arrivera parce que c'est Dieu qui l'a aussi prévu. C'est lui qui inclinera le cœur de Daniel à la prière. C'est lui qui inclinera le cœur de son peuple à la prière pour qu'il demande ce qui est selon sa volonté. Donc la prière, c'est le moyen que Dieu a décrété pour que ses enfants puissent recevoir sa bénédiction. Il est important et c'est pour cela que c'est nécessaire. Donc la prière instante, la prière audacieuse, je crois que ce qu'on peut voir ici, c'est qu'elle est nécessaire. dans la vie du disciple. C'est pour cela que Jésus ne dit pas simplement Dieu vous donnera, il dit il vous donnera bonnes choses à ceux qui lui demandent. Alors demandez, cherchez et frappez. Deuxièmement, quelle est la nature de la prière audacieuse ici ? Eh bien c'est une attitude, je dis premièrement, attitude continuelle plus qu'une activité ponctuelle. Parfois on regarde la prière comme une activité ponctuelle. Je prie ici, je prie là, etc. Ici, Jésus dit « demander, chercher et frapper ». Et ce sont ce qu'on appelle ici dans le texte des impératifs présents, c'est-à-dire que ça implique l'idée d'une continuité. Ce ne sont pas des actions qui sont ponctuelles, qui sont commandées ici, mais ce sont des actions continuelles. Donc la prière audacieuse que Jésus commande n'est pas quelque chose que l'on fait une fois pour toutes. mais une attitude, un caractère à développer. Ce que Dieu, Jésus, est en train de dire, c'est que soyez toujours en train de demander, en train de chercher, en train de frapper. Donc, c'est ça la nature de la prière audacieuse. Du reste, la vie chrétienne n'est jamais une affaire d'action ponctuelle. La repentance n'est pas une affaire ponctuelle. Je me repent, et il y a des gens qui disent « Je me suis repenti il y a dix ans ». Et puis aujourd'hui, comment on vit ? La repentance, c'était hier, c'est aujourd'hui, c'est encore demain. C'est une continuation, c'est une repentance continuelle. La confession des péchés n'est pas une affaire ponctuelle. Le pardon n'est pas une affaire ponctuelle. Le salut n'est pas une affaire ponctuelle. Nous avons été sauvés, nous sommes sauvés aujourd'hui et nous serons à sauver. Donc il y a une continuité dans les choses spirituelles. Donc la prière telle que Jésus l'a décrite ici n'est pas non plus une affaire ponctuelle mais une attitude continuelle dans laquelle le chrétien doit persévérer. C'est aussi un engagement persévérant. confiance. C'est un engagement persévérant et confiant. On note clairement que cette persévérance ici est requise par Jésus-Christ dans ce qu'il commande. Demandez, cherchez et frappez. Il ne faut pas s'arrêter en route, mais il faut persévérer jusqu'au bout. Il dit demandez et on vous donnera. Cela sous-entend que tant qu'on ne vous a pas donné, il faut Demandez. Tant que vous n'avez pas trouvé, il faut chercher. Tant qu'on ne vous a pas ouvert, il faut frapper. Demandez et l'on vous donnera. Si vous vous arrêtez avant, c'est que vous avez abandonné. Vous n'avez pas prié tel que le Seigneur le commande ici. Donc la nature de cette prière, c'est une prière qui est un engagement persévérant. C'est ce que Dieu a dit à Jérémie, on l'a lu tout à l'heure. Vous me chercherez et vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre cœur. Et dans Luc, chapitre 18, vous vous rappelez, la Bible dit que Jésus a même donné une parabole pour montrer qu'il faut toujours prier et ne point ce. Et en Luc 11, où il y a le texte parallèle au nôtre, Jésus montre même ce qu'il dit ici et dans le contexte de la persévérance et de l'audace. Il parle de cet homme qui vient chez un ami à lui, vous vous rappelez, et qui lui demande de lui donner trois pains parce qu'il a des visiteurs. Et Jésus dit, Cet homme insiste tellement que son ami finalement va lui donner trois pains, même s'il est déjà couché, qu'il dit que mes enfants sont couchés, que je ne puis me lever. Il va se lever pour le faire, pas parce que c'est son ami, mais à cause de l'opportunité de son ami, parce qu'il a insisté, parce qu'il a persévéré, qu'il est allé jusqu'au bout. Il dit rien qu'à cause de ça, il va se lever pour le faire. Et Jésus ajoute, moi alors, je vous dis, demandez. et l'on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l'on vous ouvrira. C'est comme cela que le texte apparaît dans l'évangile de Luc au chapitre 11, ici. Et puis dans Luc chapitre 18, vous vous souvenez, c'est cette parabole du juge inique et cette femme qui vient et qui qui lui casse la tête, qui lui demande fais moi partie, fais moi justice de ma partie adverse. Et cette femme, elle insiste, elle insiste, elle persévère. Et finalement, le juge dit quoi que je ne craigne personne, quoi que je ne craigne pas Dieu. Bon, je vais, je vais lui donner ce, je vais lui faire justice afin qu'elle ne me casse plus la tête. Et Jésus dit. Et Dieu, est-ce qu'il n'entendrait pas ces élus qui crient à lui ? Est-ce qu'il ne leur fera pas promptement justice ? Cette femme, elle a persévéré. La Bible nous donne la raison pour laquelle Jésus donne cette parabole. Il la donne pour montrer qu'il ne faut jamais se relâcher, qu'il faut toujours prier. Il faut aller jusqu'au bout. Il faut une persévérance jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'on obtienne. Gain de cause. Selon Jésus, bien sûr. Mais jusqu'à ce qu'on obtienne gain de cause. Priez jusqu'à ce que l'on vous... Demandez jusqu'à ce que l'on vous donne. Cherchez jusqu'à ce que vous trouviez. Et frappez jusqu'à ce que l'on vous ouvre. Mais il ne faut pas quand même confondre la persévérance et l'entêtement. Il y a des moments où il faut aussi être sage et arrêter de prier. Ça arrive. Lorsque la réponse de Dieu est claire concernant une requête, c'est une désobéissance de continuer à prier pour aller contre la volonté de Dieu. On a des exemples dans la Bible et dans nos propres vies, n'est-ce pas, où on continue à prier alors que la réponse de Dieu est déjà claire. Et l'apôtre Paul nous donne un bon exemple et comment il faut agir. Lorsqu'il prie dans Deux Corinthiens, chapitre 12, où il dit qu'il a eu une écharde dans la chair, un ange de Satan pour l'empêcher de s'enorgueillir. Et il dit trois fois, j'ai prié Dieu de l'ôter. Et il dit Dieu m'a répondu, ma grâce te suffit. Ça veut dire qu'il a arrêté de prier. S'il dit qu'il a prié trois fois, c'est qu'il a prié trois fois et pas quatre. Au bout de trois fois, il a compris que la volonté de Dieu, c'était que cet écharpe demeure. Et il ne s'est pas entêté à continuer à prier, sachant que c'était la volonté de Dieu que cet écharpe demeure et qu'il jouisse simplement, grandement de la grâce de Dieu au sein même de son épreuve. Et donc, je dis qu'il ne faut pas confondre la persévérance avec l'entêtement. Il y a des fois où il nous faut aller jusqu'au bout. Dieu, la réponse n'est pas encore venue. Il faut continuer à prier jusqu'à ce que Dieu accorde quelque chose. On cherche au grand roi, c'est une salle. On n'a pas encore de salle. On va continuer à prier jusqu'à ce que le Seigneur nous montre ce qu'il donne, ce qu'il faut. Parce que nous savons que c'est sa volonté que son peuple se réunisse quelque part. Mais il y a des situations où la réponse de Dieu est claire, et comme elle ne nous plaît pas, Alors, on continue à prier, ou alors on va visiter d'autres personnes qui... Parfois, on est dans une assemblée et puis on discute avec les frères et sœurs ou les dirigeants, et puis ils nous disent, non, non, la réponse de Dieu est claire, c'est comme ça que tu dois faire. Alors, on quitte, on va ailleurs parce qu'on espère trouver quelqu'un qui va aller dans notre sens. Et parfois, Dieu, il nous abandonne à notre volonté, comme il l'a fait avec le peuple d'Israël qui voulait de la viande à manger. Il a dit, vous voyez, OK, il nous abandonne. Notre punition même, c'est l'abandon dans lequel il nous a lâchés. La punition, les cailles et tout ça, c'était leur punition. Donc il ne faut pas être entêté et il ne faut pas confondre l'entêtement avec la persévérance. Mais ce que Dieu dit ici, c'est que la prière audacieuse est une prière aussi qui est persévérante. Et on a plein d'exemples dans la Bible où il est question de prier avec persévérance et où même on a des illustrations de personnes qui ont demandé à Dieu des choses avec persévérance. Je voulais juste citer l'exemple dans Matthieu chapitre 15 de cette femme canadienne, vous vous rappelez, qui vient voir Jésus et puis qui va plaider pour sa fille, quoi, sa fille qui est malade. Et puis la Bible dit que Jésus ne répond pas. Et même à un moment, les disciples disent à le Seigneur, bon écoute, renvoie-la parce qu'elle crie après nous. Et Jésus lui dit, moi, je n'ai pas été envoyé, je n'ai été envoyé que pour les brebis de la maison d'Israël. Et cette femme, elle insiste, elle insiste. Et Jésus dit, il n'est pas bon de donner aux chiens le pain. Et elle dit, elle argumente, elle dit, mais les chiens mangent les miettes qui tombent de la table. Et elle insiste, elle ne lâche pas. Et ce qui est surprenant, c'est que Jésus dit, femme, ta foi est grande, qu'il te soit fait comme tu veux. Et ça, c'est extraordinaire. Elle aurait pu partir au premier silence. de Jésus. Elle a persévéré, elle a insisté. Et c'est cette image, je crois, que l'on a quand Jésus dit, il faut demander, il faut chercher, il faut frapper. La forme de Dieu doit, dans certaines circonstances, persévérer jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il désire. Et c'est ce qu'elle a obtenu ici. Un peu comme Jacob qui a dit, je ne te laisserai partir que tu ne m'aies béni. Et puis troisièmement, pour terminer, quelles sont donc les motivations pour la prière audacieuse ? Donc là, on a vu la nécessité de la prière audacieuse, quelques éléments de la nature de cette prière audacieuse, mais aussi quelles sont les motivations pour une prière audacieuse ? Regardez le verset 7 encore, il dit « Demandez et l'on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe." Je vois qu'il y a, comme Jésus donne comme motivation, l'assurance de l'exhaustion. Il dit ici, il l'encourage à demander, à chercher, à frapper, et il insiste sur le résultat Le succès qui couronne telle prière. Il dit, demandez et l'on vous donnera. Cherchez et vous trouverez. Frappez et on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit. Celui qui cherche trouve et l'on ouvre à celui qui frappe. Le résultat, le succès est mis en évidence ici dans la prière. Et j'ai trouvé cette citation dans un livre de Jean Calvin à propos de ce passage, et il dit « Il n'y a rien qui nous incite mieux à prier que l'assurance certaine d'obtenir ». Il n'y a rien qui nous incite plus à prier que l'assurance certaine d'obtenir. Et la prière telle que Jésus l'enseigne ici ne s'inscrit pas dans le vide et dans l'incertitude, Il n'est jamais vain, en tout cas pour Dieu, de demander à Dieu. Il n'est jamais vain de chercher Dieu. Il n'est jamais vain de frapper à la demeure de Dieu. Les choses, ces choses-là, ne peuvent pas être des choses stériles. Dieu parle par l'intermédiaire du prophète Jérémie. Je reprends encore le même passage. Il dit, vous me prierez et je vous exaucerai. Il dit pas, vous me prierez et je virez. si je peux faire quelque chose pour vous. Il dit, vous me prierez et je vous exaucerai. Il garantit qu'il y a un succès s'ils prient, mais s'ils cherchent, ils le cherchent de tout leur cœur. L'apôtre Paul était conscient du succès de la prière des saints. Quand il était en prison à Rome, il écrit à l'église de Philippe, en évoquant toutes les tribulations que lui suscitent les autres. Il dit, il y en a qui prêchent Christ par esprit de partie, d'autres, etc. Il dit, il y en a qui le font pour me susciter des afflictions dans mes liens. Et il dit, mais qu'importe, de toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé. Je m'en réjouis et je me réjouirai encore, car je sais que cela tournera à mon salut grâce à vos prières et à l'assistance du Saint-Esprit. Cela tournera à mon salut grâce à vos prières. Il sait que la prière des saints sera entendue par Dieu et qu'elle sera couronnée de succès en sa faveur. Il croit que Dieu exauce les prières. Et c'est une vérité permanente. Jésus dit qu'à quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve et l'on ouvre à celui qui foit. Il en a toujours été ainsi. Selon Jésus, il en a été ainsi dans le passé, il en est ainsi dans le présent, et il en sera ainsi dans l'avenir. Cette vérité-là ne disparaîtra pas. Ce qu'ils ont lu avant nous, elle a été vraie pour eux, nous la lisons aujourd'hui, elle est vraie pour nous, et ceux qui nous suivront demain la liront, et elle sera vraie aussi pour eux. Quiconque demande reçoit. quiconque demande, reçoit. Jésus a dit, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Tout ce que le Père me donne viendra à moi et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. Il dit, je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. Quiconque vient à lui Il ne la mettra pas dehors, c'est sa promesse. Et Spurgeon écrit ceci, je trouvais ça très intéressant, il dit « Je ne crois pas qu'il se trouve parmi les damnés de l'enfer une seule âme pour oser dire j'ai cherché le Seigneur et il m'a rejeté. » Il dit, au jour où il faudra rendre compte, pas une seule âme ne pourra dire, j'ai frappé à la porte de la miséricorde, mais Dieu a refusé de l'ouvrir. Personne ne pourra dire cela parce que Dieu dit, je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. Parce que quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve et on ouvre à celui qui frappe. Tout ce que le Père me donne viendra à moi. Si nous venons, c'est parce que le Père nous donne de venir. Et Jésus dit, tant qu'il ne mettra pas dehors celui qui vient lui. Donc, si vous êtes dans cette salle ce matin, vous ne connaissez pas Christ. Cette parole, elle est pour vous aussi. Quiconque demande reçoit. Si vous venez à Christ dans la foi, dans la repentance, il fait la promesse qu'il ne vous mettra pas dehors, qu'il ne vous laissera pas dehors. Et notons aussi l'assurance, que cette assurance Et pour tous ceux qui sont aussi à Jésus Christ. Quiconque. Il y a des gens qui pensent, qui disent, moi j'ai le ministère de la prière. Quand je prie, le ciel fait silence. Et puis il y a des gens qui sont des professionnels de la prière, de l'intercession, etc. Et c'est à eux que Dieu répond. Et les autres non. La Bible dit ici quiconque pas la peine d'avancer sa timidité et sa jeunesse dans la foi ou son manque de vocabulaire spirituel. Parfois on dit, j'aimerais bien prier Dieu, mais je ne sais pas prier, je suis encore timide. vient au Seigneur, demande, reçoit. Quiconque soit un chrétien de longue date, un chrétien de petite date, de courte date, il vient à Christ, Christ le reçoit. Le pécheur repentant dans l'évangile de Luc dit « Oh Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pauvre pécheur ». C'est juste ce qu'il a dit. Il n'a pas fait une grande prière avec des phrases bien tournées, juste une prière de foi. Et Dieu l'a reçu. Il dit celui-ci est descendu dans sa maison justifié plutôt que l'autre. Il ne met pas dehors celui qui vient de lui. Et quiconque, c'est une vérité, quiconque demande reçoit et celui qui cherche le trouve. Donc ça c'est la motivation que Dieu donne, l'assurance du succès. Et puis aussi, je vais passer vite là-dessus, mais la réalité de la relation qui existe entre Dieu et le chrétien. Jésus dit, lequel de vous donnera une pierre à son fils s'il demande du pain ou s'il demande un poisson lui donnera un serpent. Si donc méchant comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus faute raison votre père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent? Jésus dit, Dieu est votre Père qui est dans les cieux. Vous devez être encouragé à assiéger son trône pour lui demander, pour chercher et pour frapper parce que Dieu est votre Père qui est dans les cieux. Il parle à ses disciples, aux chrétiens, à ceux qui ont reçu Christ et pour les motiver, il la prière avec audace, il met cette vérité devant eux. Nulle part dans l'Ancien Testament, la Bible dit que les Israélites ont prié individuellement à Dieu en tant que père. Il y a des références au père, mais pas telles que Jésus le montre ici. Et donc, c'est le Seigneur Jésus qui s'est adressé premier à Dieu en tant que père. dans ses prières. Et la Bible montre qu'à un seul moment, il s'est adressé à Dieu comme Dieu. C'est quand il était sur la croix, quand il a dit, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Le reste du temps, partout ailleurs, Jésus-Christ s'est adressé à Dieu comme son père. Et c'est lui qui place ses disciples, ses enfants, dans cette relation avec Dieu. Quand il est ressuscité, il dit, ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon père. Mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père. Ça, c'est l'effet de l'œuvre qui a été accomplie à la croix du calvaire. Le chrétien peut s'adresser à Dieu en tant que Père sur la base du sacrifice de Christ. Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit Jésus. Nul ne vient au Père que par moi. sous la base du sacrifice de Christ. Et le chrétien peut s'approcher de Dieu aussi en vertu de l'œuvre, de l'esprit de Dieu en lui. L'apôtre Paul dit qu'il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient près. Car par lui, par Christ, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père dans un même esprit. Par Christ, nous avons accès au Père dans un même esprit. On a quasiment la Trinité qui est représentée dans ce verset. Aussi, l'Esprit nous aide dans nos prières, et c'est par Lui que nous crions, la Bible nous dit, c'est par Lui que nous crions, Abba, Père. Donc nous voyons, nous avons Jésus ainsi sous cette relation. Il dit, je vous encourage à prier avec audace parce que Dieu est votre Père dans les cieux. C'est une réalité que vous devez garder. Mais aussi, il donne comme motivation à la prière ici la disposition du Père à accorder de bonnes choses en réponse à la prière de ses enfants. Il dit que Dieu est disposé à vous donner de bonnes choses. Et il le fait en établissant un contraste ici entre le Père terrestre et le Père céleste. Il dit que les pères thyrèstes sont mauvais, tous. Parce qu'il parle à ses disciples quand même. Il dit, si donc méchants comme vous l'êtes, il ne dit pas méchants comme sont les hommes, il dit, si donc méchants comme vous l'êtes, toi Pierre, Paul, Jacques, pas Paul, mais toi Jacques, etc. Il dit, c'est à eux qu'il parle ici. Et il dit, vous êtes capables de donner de bonnes choses à vos enfants. Et tous les pères, terrestres, aussi mauvais soit-il, sont capables de donner de bonnes choses à leurs enfants. Et si vous êtes père, la vérité que Jésus dit, c'est que nous sommes pécheurs et mauvais. Tous. Alors il y en a qui disent, ouais mon père, oui peut-être qu'il y en a qui font mieux que d'autres, mais nous sommes tous des pêcheurs, fondamentalement pêcheurs. Et Dieu, il est le Père Céleste qui est fondamentalement saint. Il est saint et fondamentalement saint. Il est amour, il est parfait. Votre Père Céleste est parfait, avait-il dit au chapitre 5. Donc il dit ici, vous, dans cet état, vous êtes capable de donner de bonnes choses à vos enfants. Et je crois que vous êtes d'accord avec cela. On peut être méchant, on peut même être colérique, on peut être tout ce qu'on veut et en même temps donner de bonnes choses à ses enfants. Parfois, malheureusement, on ne leur donne pas que de bonnes choses. On tombe dans les caprices et on leur donne ce qu'ils désirent, mais ce qu'ils désirent n'est pas forcément une bonne chose. Mais il arrive quand même que souvent nous donnions à nos enfants de bonnes choses. Et Jésus dit que combien plus le Père qui est parfait, qui aime, qui sait tous vos besoins, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ? Il dit Dieu est disposé à donner de bonnes choses. Il ne donnera jamais ce qui est mauvais. Et donc, vous pouvez venir à lui, prier, lui demander et vous attendre à lui parce qu'il veut vous donner ce qu'il y a de meilleur, ce qui est toute grâce excellente et tout dont parfait. Descendre d'en haut, dit Jacques, du père de la lumière chez lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation. Donc, Jésus dit que Dieu est disposé à vous donner toujours ce qu'il y a Il ne dit pas que Dieu nous donne tout ce que nous demandons. Il dit qu'il nous donne de bonnes choses. Alors il y a, on n'a pas le temps, mais il y a une question à se poser. Qu'est-ce que la Bible appelle les bonnes choses ? Parce que ce que nous estimons bon n'est pas forcément ce que Dieu estime bon. Ce verset n'est pas un chèque en blanc, ici. Il ne dit pas, voilà, Dieu va vous donner tout ce que vous voulez. Voilà le chèque, vous le remplissez. Non, ce n'est pas ce qu'il dit. Il dit, il donnera de bonnes choses à ceux qui lui demandent de bonnes choses. Donc, il est important que pour que nous puissions jouir de cette promesse, eh bien, il est important de demander de bonnes choses à Dieu, que nos cœurs soient remplis par le désir de bonnes choses afin qu'il nous donne des choses qui sont selon les désirs de notre cœur. Il est important de le connaître, de connaître sa parole et de demander les choses selon sa parole pour que nos cœurs soient emplis de bonnes choses. Et ce que Jésus dit, c'est que Dieu, il veut faire cela. Il est disposé à le faire. Et même, il est prêt à donner plus que ce que vous êtes capable même de demander. Imaginez ce que vous êtes capable de demander. Il dit Dieu peut vous donner plus que cela. C'est ce que l'apôtre Paul dit. Il dit à celui qui peut faire par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de ce que nous Demandons ou même pensons. Des fois, on n'ose pas demander. On dit, bon, j'ai pensé à ça, mais je n'ai pas demandé. C'est quand même trop gros. On pense aux choses de bien. Mais il dit, Dieu peut faire au-delà de ça. Il peut donner les moyens pour acheter une salle grande à Sarcelles. Il peut faire au-delà de ça. Il n'est pas limité. Il n'est pas limité. Mais il dit, tu demandes. Tu cherches et tu frappes. Tu demandes de bonnes choses. Assure-toi que tu demandes de bonnes choses à Dieu. Et comment s'assurer que l'on demande de bonnes choses ? Eh bien, il ne suffit pas de demander tout seul, tout et n'importe quoi et puis n'importe comment. Parfois on dira, j'ai demandé à Dieu et je n'ai pas reçu. Priez Dieu avec foi. pour qu'il me donne une épouse, mon époux, et ne l'a pas fait. À quoi ça sert de prier, alors ? Dieu, dit Jésus, est prêt à donner de bonnes choses. Et ce qu'on doit considérer, ce n'est pas notre expérience qui doit dicter notre compréhension de comment Dieu donne. C'est ce que Dieu dit. Il dit que Dieu est prêt à donner de bonnes choses et il donnera de bonnes choses à ses enfants. Mais les bonnes choses, c'est quoi ? Et je crois que les bonnes choses, c'est de demander selon la volonté de Dieu. 1 Jean 5,14, rapidement, 1 Jean 5,14. 1 Jean chapitre 5 et au verset 14. Il dit ici, nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose, il nous écoute. Non, si nous demandons quelque chose selon sa volonté. Il est important de mettre ce texte de Matthieu dans l'enseignement général de la Bible, sous la prière. On n'a pas le temps de voir tous les passages, mais il est important de voir ici, selon sa volonté. Autrement dit, il faut connaître la volonté de Dieu pour demander selon sa volonté. Daniel connaissait la volonté de Dieu. Il dit Dieu a dit qu'il va délivrer son peuple au bout de 70 ans. Alors, je lui demande, je prie. Je me prépare, je confesse mes péchés et je demande à Dieu d'agir selon sa volonté. Et son cœur est plein de gratitude et de reconnaissance à l'égard de Dieu parce qu'il sait que Dieu va agir selon cela. Il a demandé quelque chose qui est selon la volonté de Dieu, donc il ne sera pas déçu parce qu'il a demandé selon la volonté de Dieu. Et puis il y a un autre passage, 1 Jean chapitre 3, verset 22. dit par exemple, 1 Jean chapitre 3 verset 22, quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. Quoi que ce soit que nous lui demandions. Mais vous comprenez bien que le quoi que ce soit ne sortira pas du cadre des commandements de Dieu. Et c'est ce que Dieu veut nous enseigner ici. Jacques dit, vous ne Vous demandez, vous convoitez et vous ne possédez pas. Vous êtes meurtrier et envieux et vous n'avez pas. Il dit parce que vous demandez mal. On peut demander mal. Jacques chapitre 4 verset 3. Regardez Jacques 4 verset 3. Il dit vous demandez mal. Vous demandez dans le but de satisfaire vos dans un but égoïste. Seigneur, donne-moi ça. On pense, on est centré sur nous-mêmes. Et Jacques dit, c'est mal de demander. Il dit, vous n'allez pas recevoir si vous demandez comme cela. Parfois, on demande avec le doute. On ne croit pas que Dieu va faire ce qu'on lui demande. Et Jacques dit pareil. Jacques, chapitre 1, verset 6, il dit... Jacques, chapitre 1, verset 6, il dit... 5. Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous simplement sans reproche et l'assurance, elle lui sera donnée. Mais qu'il la demande avec froid, sans douter. Car celui qui doute est semblable au flot de la mer agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Quant à l'homme, ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur. Ça dit qu'il faut s'approcher de Dieu avec foi. Demander de bonnes choses, c'est demander aussi dans une attitude de foi, sans douter. D'accord ? Or, on a besoin de cette salle, mais je ne crois pas que Dieu est capable de faire ça quand même. C'est bon, on va quand même prier parce qu'il nous demande de prier, mais franchement, je ne crois pas qu'il est capable de faire ça. Ça n'honore pas Dieu, Dieu dit. Dieu n'est pas honoré dans une telle prière. Et la Bible dit qu'un homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose s'il la demande de cette manière-là. Et même si quelqu'un vient vous voir, il dit, bon, je sais, frère, que tu as des moyens, mais je te demande ça, mais franchement, je ne m'attends pas à ce que tu répondes, parce que ce que tu demandes est quand même un peu gros. Même s'il pouvait, il n'a pas envie de répondre, parce qu'il dit, tu m'insultes, tu ne m'honores pas. Soit tu viens avec foi, que je peux t'aider, soit tu ne viens pas. Mais on ne vient pas en demandant et puis en doutant de la capacité de celui à qui on demande de répondre à notre Et Jésus dit ici, Jacques dit ici, que tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose de la part de Dieu. Que le Seigneur nous aide, chers frères et sœurs, à considérer ces choses. Prier avec audace, c'est nécessaire. C'est ce que Dieu nous commande. Et Dieu nous donne de belles motivations pour venir à lui, pour prier, pour lui demander. Il nous donne l'assurance que Dieu va nous exaucer si nous demandons selon sa volonté. Il nous donne l'assurance que Dieu est prêt à nous exaucer si nous demandons selon sa volonté. Que le Seigneur nous aide à mettre ces choses en pratique, à croire en lui. Et je veux dire, c'est un commandement que Dieu nous donne ici. Et le commandement, quand Dieu le donne, nous devons obéir à ce commandement. Nous devons être honnêtes et devant le Seigneur voir si nous sommes de ceux qui prions véritablement Dieu tel qu'il nous le commande ici. Souvent, les réunions de prière sont très, très pauvres. Et je pense qu'on pourrait, l'apôtre Jacques aurait pu dire, vos églises sont pauvres et vous n'avez rien parce que vous ne demandez pas. Et dans nos vies, parfois, nous sommes pauvres spirituellement parce que nous ne demandons pas. Il y a des bénédictions de Dieu qui sont attachées au fait de demander à Dieu. Et à moins de les demander, nous ne les aurons pas. Et nous devons les demander d'une attitude persévérante. Et le chrétien doit persévérer au pied du Seigneur, que ce soit pour le salut d'un enfant, que ce soit pour le salut d'un ami, d'un mari, d'une femme, etc. Il nous faut demander à Dieu de toucher le cœur. C'est lui qui agit de manière souveraine, mais il a prévu le moyen par lequel il va agir. Que le Seigneur nous aide et qu'il nous aide à reconnaître si de telles choses ne sont pas en nous, à prier, à confesser et à changer, à commencer à aimer la prière dans notre vie de foyer, notre vie personnelle et puis dans notre vie d'église aussi, à dire bien je serai présent dorénavant aux réunions de prière parce que Dieu me commande de prier. et de prier aussi à le voir dans la Bible avec mes frères et sœurs. Que le Seigneur nous aide à mettre ces choses en pratique. Seigneur, nous te remercions encore pour ta grâce envers nous. Merci pour ta parole. Merci pour ces versets qui sont encourageants, qui nous encouragent à regarder à Dieu dans cette relation dans laquelle il nous a placé, placé ceux qui l'ont reçu. Et merci parce que, notre Dieu, tu as fait de nous tes enfants. Au travers du sacrifice de Christ, nous sommes devenus participants de la nature divine. Nous avons en nous ton esprit par lequel nous pouvons crier Abba Père. Mais donne-nous de considérer ces choses et de savoir que tu as prévu pour nous aussi que nous prions, que nous venions à toi dans la prière, que nous devenions dépendants de toi pour toutes choses. que nous t'honorions à travers la prière en reconnaissant ta grandeur, ta capacité à agir, ta majesté, ta toute-puissance, ton omniscience, ton omnipotence. Seigneur, que ces choses puissent être devant nos yeux, que ces encouragements qui sont ici, ces motivations qui sont là puissent nous aider à venir à Troie dans cette attitude d'humilité. Tu es celui qui écoute la prière. Tu es celui qui assure l'exhaussement, la prière de tes enfants quand elles sont faites comme tu nous les commandes. Tu es celui qui est disposé à bénir. Ô Seigneur, donne-nous de considérer ces choses et à jouir pleinement de cette communion avec toi et de ces bénédictions en nous soumettant au commandement de ta parole. Nous te prions pour ceux qui sont ici, qui ne te connaissent pas, afin que tu les attires à toi. Seigneur, donne-leur de venir à toi, de demander, parce que tu as dit que tu ne mettra pas dehors celui qui vient à toi. C'est toi qui attire, nous te prions d'agir, d'agir en leur faveur, pour la gloire de ton nom. Amen.